Union européenne: la Moldavie fait des « progrès énormes » et se rapproche de l’adhésion

En visite en Moldavie, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a loué les réformes entreprises par le pays pour une éventuelle adhésion.

La Moldavie avance à grand pas sur le chemin de son adhésion à l’Union européenne. « C’est impressionnant de voir qu’en dépit de toute la pression, la Moldavie avance rapidement et de manière qualitative« , a indiqué Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse commune avec la présidente moldave Maia Sandu.

La présidente de Commission européenne a promis d’augmenter « de façon significative » la taille de la délégation de l’UE à Chisinau pour « aider à la mise en place des réformes ». La Moldavie et l’Ukraine ont obtenu en juin 2022 le statut de candidates officielles à l’Union européenne. Les deux pays veulent désormais passer à l’étape suivante: l’ouverture des négociations sur leur adhésion. La Commission doit remettre en octobre ses recommandations écrites sur ce point, avant une prise de décision des États membres attendue en décembre.

« La Moldavie est au cœur de l’Europe, la Moldavie est l’Europe« , a martelé Ursula von der Leyen, évoquant les images « émouvantes » de la « marée de drapeaux européens dans les rues de Chisinau » lors d’un rassemblement en faveur de l’entrée dans l’UE il y a dix jours. « La présence des tous ces dirigeants dans notre pays envoie un message clair : la Moldavie n’est pas seule« , a souligné de son côté la présidente moldave Maia Sandu.

Macron pose ses conditions pour un élargissement à la Moldavie

De son côté, le président français appelle, dans un discours prononcé à Bratislava, l’Union européenne à repenser sa gouvernance. Emmanuel Macron veut « inventer plusieurs formats » pour répondre aux aspirations d’adhésion de pays d’Europe de l’Est et des Balkans.

« C’est le seul moyen de répondre à l’attente légitime des Balkans occidentaux, de la Moldavie et de l’Ukraine, qui doivent rentrer dans l’Union européenne, et de garder une efficacité géopolitique mais aussi en matière de climat, d’État de droit, d’intégration économique de l’Union européenne telle qu’elle vit aujourd’hui », a-t-il insisté.

Selon le président français, la « méthode actuelle ne marche pas » car elle conduit soit à faire patienter indéfiniment les candidats à l’adhésion soit à les laisser entrer mais avec le risque que l’UE ne soit plus capable de fonctionner.

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