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Une semaine en Syrie pour Georges Dallemagne

Le député humaniste revient d’une mission dans la partie du pays contrôlée par le régime. Rares sont les élus belges à s’être rendus en Syrie depuis le début du conflit en 2011.

Accompagnant Peter Petrossian, président du Comité de défense de la cause arménienne de Belgique, le député Georges Dallemagne (CDH) vient de boucler une visite d’une semaine en Syrie, côté régime. L’objectif était de s’enquérir de la situation humanitaire et notamment du sort des Arméniens sur place. Outre Damas et Lattaquié, il s’est rendu dans la ville martyre de Kassab, à majorité arménienne, et reconquise en 2014 par les forces loyalistes.

S’il n’a jamais fait montre de la moindre sympathie pour Bachar Al-Assad, Georges Dallemagne avait critiqué en son temps la fermeture de l’ambassade belge à Damas au début du conflit: « Il ne faut pas aggraver le huis clos, mais agir sur place en vue de solutions », nous avait-il dit à l’époque.

Pour le reste, il réfute tout amalgame : « A part le directeur des Antiquités à Damas, je n’ai noué aucun contact avec les autorités syriennes ni donné aucune interview sur place », assure-t-il, contrairement à la délégation de députés français qui ont rencontré cette année le président syrien. Il ajoute que ni son président de parti Benoît Lutgen ni le ministre des affaires étrangères Didier Reynders n’ont émis d’objection à ce voyage très sensible.

Rares sont les élus belges à s’être rendus en Syrie depuis le début du conflit en 2011. En mars 2015, une délégation du Vlaams Belang s’est rendue à Damas. En 2013, la visite de Véronique De Keyser, alors eurodéputée PS, avait suscité des remous au sein de son parti. Contrairement à Georges Dallemagne, elle avait rencontré le président syrien.

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