Alexis Tsipras © Reuters

Tsipras veut « un compromis honnête » avec ses créanciers mais pas une reddition

« Nous cherchons un compromis honnête avec nos partenaires. Mais ne vous attendez pas à ce que nous signions une reddition sans condition. C’est pourquoi nous sommes attaqués sans pitié mais c’est la raison pour laquelle la société nous soutient », a dit le chef de la gauche radicale à la tribune du parlement.

Le gouvernement d’Alexis Tsipras a programmé lundi soir un débat au parlement pour faire le bilan du premier accord signé entre Athènes et ses créanciers le 20 février et en dresser les perspectives. La mise en oeuvre de l’accord, qui prévoit la prolongation durant quatre mois du versement des prêts internationaux, impose cependant au gouvernement de fournir une nouvelle liste de réformes.

Le Premier ministre a affirmé avoir présenté aux institutions créancières une liste de réformes « réelles » qui feront de la Grèce un pays « moderne ». Parmi ces mesures, M. Tsipras a cité la lutte contre la contrebande de tabac et d’essence, les fraudes à la TVA, les vérifications sur les dépôts bancaires à l’étranger. Il a également réitéré la nécessité d’une renégociation de l’importante dette publique du pays (177% du PIB), sans laquelle « le remboursement sera impossible ».

Cette discussion avec les créanciers que sont l’UE et le FMI, « s’ouvrira en temps utile afin de parvenir en juin à un nouveau contrat de développement » pour le pays.

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