Le directeur général de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. © FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images

Séisme: le chef de l’OMS « en route » pour la Syrie

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé jeudi sur son compte Twitter être « en route » pour la Syrie, frappée lundi, comme la Turquie voisine, par un séisme dont le bilan total dépasse déjà les 20.000 morts.

« Je suis en route pour la Syrie, où l’OMS soutient les soins de santé essentiels dans les zones touchées par le récent tremblement de terre, en s’appuyant sur notre travail de longue date dans le pays », a écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus.

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Presque au même moment, les Nations unies ont annoncé que le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, Martin Griffiths, se rendrait ce week-end dans les zones touchées en Turquie et en Syrie. M. Griffiths se rendra à Gaziantep, dans le sud de la Turquie, et à Alep, dans le nord-ouest de la Syrie. Au cours de cette visite, il rencontrera également « les autorités de la capitale syrienne, Damas ».

Ces déplacements interviennent alors qu’un premier convoi d’aide aux zones rebelles du nord-ouest de la Syrie depuis le séisme meurtrier de lundi est entré jeudi par le poste-frontière de Bab al-Hawa avec la Turquie, selon l’ONU et un responsable de ce passage.

Ce convoi, composé de six camions transportant couvertures, matelas, tentes, matériel de secours et lampes solaires devrait couvrir les besoins d’au moins 5.000 personnes, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

L’organisation des Casques Blancs, des secouristes qui opèrent en zones rebelles syriennes, a fait part de sa « déception », estimant que cette aide était « routinière » et non spécifique à la recherche de survivants sous les décombres. La quasi totalité de l’aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée à partir de la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa. La Turquie a indiqué s’employer à ouvrir deux autres points de passage.

L’ONU avait indiqué mardi que l’acheminement par ce passage était perturbé en raison des routes endommagées, même si la plateforme de transbordement des marchandises et le point de passage lui-même étaient intacts. 

Mercredi, le chef de l’OMS avait déclaré lors d’une conférence de presse « qu’avec les conditions climatiques et les répliques sismiques en cours, nous sommes dans une course contre la montre pour sauver des vies ».  « Les gens ont besoin d’abris, de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux, pour soigner les blessures causées par le tremblement de terre, mais aussi pour d’autres besoins de santé », avait-il dit.

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