F-16 © Belga

Remplacement des F-16: vers un avis négatif de la Défense sur l’offre de Paris

La Défense s’apprête à rendre, à nouveau, un avis juridique négatif au gouvernement, au sujet de l’offre française de « partenariat stratégique » fondé sur l’avion de combat Rafale, dans le dossier du remplacement des F-16 de l’armée, a appris L’Echo à bonne source. Le quotidien rapporte cette information vendredi.

L’offre de « partenariat approfondi et structurant » fondé sur le Rafale et une implication belge dans le développement d’un avion de combat de nouvelle génération, tombait, selon deux avis (Défense et cabinet d’avocats Stibbe), en-dehors du cadre de l’appel d’offres lancé par la Belgique pour l’achat de 34 avions de combat, avait souligné le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA) début octobre. Mais le gouvernement fédéral avait malgré tout décidé de poursuivre l’analyse de la proposition de Paris, notamment via de nouvelles analyses juridiques.

Récemment, les autorités françaises ont envoyé une seconde lettre au gouvernement belge, explicitant plus en profondeur les raisons de prendre en compte leur proposition, rapporte L’Echo vendredi. Une nouvelle missive qui ne devrait pas empêcher les spécialistes de la Défense de « recaler » une nouvelle fois l’offre française, du moins sous l’angle du respect de la « Request for Government Proposal » (RfGP) (l’appel d’offres). « Les nouveaux arguments français pouvaient facilement être démontés. La Défense ne va pas changer d’avis », explique une source au journal, se disant « quasi certaine » que le cabinet d’avocats restera lui aussi sur ses positions.

Le gouvernement belge s’est toutefois ménagé une porte de sortie, en prévoyant la possibilité d’arrêter l’appel d’offres. Une autre source parle ainsi de « gesticulations juridiques destinées à faire gagner du temps » à l’équipe Michel.

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