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Quand Trump se moque des mesures d’hygiène pour le coronavirus

Le Vif

Donald Trump assure qu’il prend le coronavirus très au sérieux. Mercredi, il s’est cependant fendu d’une blague sur les mesures de précaution mises en avant par les experts.

Le président américain s’est joint au dernier moment à une réunion sur l’épidémie, organisée par le vice-président Mike Pence, en présence des dirigeants des grandes compagnies aériennes américaines.

Lors d’un tour de table, Deborah Birx, diplomate chargée de la coordination de ce dossier au sein de la Maison Blanche, a répété, devant les caméras, un ensemble de consignes de « bon sens »: « Ne touchez pas votre visage, lavez-vous les mains ».

« Je n’ai pas touché mon visage depuis des semaines », a alors lancé, amusé, le président des Etats-Unis. « Cela me manque! », a-t-il ajouté.

L’Etat de Washington, sur la côte ouest, a été le plus durement touché des Etats-Unis par le coronavirus, avec 27 cas confirmés et neuf morts. Une centaine de cas ont été diagnostiqués dans le reste du pays.

« Incroyable come-back » de Joe Biden

Le président américain Donald Trump a salué mercredi l' »incroyable come-back » dans les primaires démocrates de Joe Biden, qui pourrait être son adversaire lors de l’élection présidentielle du 3 novembre.

« C’est un sacré come-back pour Joe Biden, un incroyable come-back quand vous y réfléchissez », a déclaré le milliardaire républicain en évoquant la bonne soirée de l’ancien vice-président de Barack Obama lors du « Super Tuesday ».

« Joe a désormais la voie la plus facile (vers la nomination) », a-t-il ajouté.

Interrogé sur le milliardaire américain Mike Bloomberg, qui a annoncé qu’il se retirait au lendemain de résultats très décevants, Donald Trump, originaire comme lui de New York, a estimé qu’il s’était « ridiculisé ».

« Il va essayer de sauver la face en injectant beaucoup d’argent dans la campagne de Biden », a-t-il poursuivi. « Nous verrons, mais je ne pense pas que cela aura un impact (…) Une des choses que ces primaires ont démontré est que vous ne pouvez pas acheter une élection ».

Entré tardivement en campagne, Mike Bloomberg, qui compte parmi les dix hommes les plus riches de la planète, avait puisé sans compter dans son immense fortune personnelle pour financer spots publicitaires et équipes de campagne fournies sur le terrain.

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