
Pourquoi Netanyahu s’est fait implanter un stimulateur cardiaque
L’état de santé du Premier ministre israélien « est bon » après son hospitalisation.
M. Netanyahu a été hospitalisé dans la nuit pour subir l’implantation d’un stimulateur cardiaque au centre médical Sheba de Tel Hahomer de Tel Aviv. « Il restera sous surveillance médicale dans le département de cardiologie », a précisé l’hôpital dans un communiqué.
L’état de santé du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « est bon » après une intervention pour la pose d’un pacemaker, a annoncé l’hôpital Sheba dimanche matin. Il y a une semaine, M. Netanyahu, 73 ans, avait quitté le même centre médical après une nuit d’hospitalisation à la suite de vertiges.
Le centre avait alors décidé d’utiliser un moniteur Holter pour surveiller son rythme cardiaque dans le cadre d’examens cardiologiques, avait fait savoir la semaine dernière le professeur Amit Segev, chef du département de cardiologie de l’hôpital Sheba.
Le Premier ministre israélien a été hospitalisé, au lendemain de manifestations massives à Tel-Aviv et Jérusalem contre une réforme judiciaire portée par son gouvernement et qui divise le pays depuis des mois.
Netanyahu: la réforme judiciaire qui divise le pays
Des dizaines de milliers de manifestants israéliens ont défilé samedi à Tel-Aviv et près du Parlement à Jérusalem pour marteler leur opposition à une réforme judiciaire controversée qui fait l’objet d’un vote crucial dans les prochains jours.
« Démocratie ou révolution! », ont scandé samedi des manifestants à Tel-Aviv, tandis que des dizaines de milliers d’autres entonnaient des slogans pro-démocratie pour cette 29e soirée consécutive de mobilisation, selon un journaliste de l’AFP sur place. « Le gouvernement ne nous écoute pas, cela signifie que c’est le début d’une nouvelle époque, une mauvaise époque », a regretté auprès de l’AFP Idit Dekel, 55 ans.
Selon le gouvernement, la réforme vise entre autres à rééquilibrer les pouvoirs, en diminuant les prérogatives de la Cour suprême, que l’exécutif juge politisée, au profit du Parlement. Mais ses détracteurs estiment qu’elle risque d’ouvrir la voie à une dérive antilibérale ou autoritaire.