Pourquoi la Belgique va former des inspecteurs du travail au Qatar

La Belgique va former des inspecteurs du travail au Qatar, rapporte La Dernière Heure samedi. Une façon d’aider le pays à lutter contre les mauvais traitements infligés aux travailleurs.

Début 2022, la Belgique a été contactée par le Qatar pour mettre en place une collaboration pour mieux encadrer les conditions de travail. Les contacts se sont faits rapidement et l’on parle déjà d’envoyer des formateurs belges à Doha l’année prochaine. « Nous travaillons avec l’Organisation internationale du travail (OIT) pour mettre en place une coopération technique en matière d’inspection sociale au Qatar », confirme le cabinet du ministre de l’Emploi Pierre-Yves Dermagne (PS).

   « L’idée est donc notamment de collaborer sur la formation de l’inspection du travail au Qatar. Cela peut passer par la visite des inspecteurs belges sur place, d’échange d’inspecteurs, etc. Nous avons l’intention de mettre cette collaboration en œuvre sur le terrain au Qatar en 2023. »

   Il s’agit en réalité d’un accord tripartite entre la France, la Belgique et le Qatar. Travailler sous l’égide de l’OIT est perçu comme un gage de sérieux et vu comme une volonté du Qatar de faire des pas en avant pour améliorer le sort de ses travailleurs.

    Le Qatar compte actuellement soixante inspecteurs pour une population avoisinant les trois millions d’habitants. À titre de comparaison, la Belgique compte 1.200 inspecteurs du travail pour 11,5 millions d’habitants. Ces derniers veillent à l’application de la législation du travail par le contrôle en entreprise. Leur rôle est de vérifier que le bien-être des employés est bien respecté.

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