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#Padamalgam : le hashtag qui pose question sur Twitter

Stagiaire Le Vif

Les hommages des internautes pour les victimes de l’attentat de Copenhague côtoient un autre type de discours emmené par un hashtag de ralliement : #Pdamalgam.

Certains auteurs de ces tweets ne cachent pas leur islamophobie. Ces derniers jours, leurs messages à caractère raciste côtoient le hashtag #Copenhague, utilisés majoritairement comme soutien aux proches des victimes et au peuple danois de manière générale.

Plusieurs pages Facebook ont également été créées avec le nom « Padamalgam », rapporte Le Monde. On peut y voir une boite de faux médicaments baptisée « Pasdamalgam » que les auteurs revendiquent comme « un médicament à ingérer pour détourner le regard d’un supposé lien de cause à effet entre violence et religion musulmane« .

Bien plus qu’un simple nom de ralliement ironique ou parodique, « ce sont les communautés islamophobes qui s’expriment publiquement » via ce hashtag, assure Le Monde.

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A l’heure où nous écrivons, il a déjà été utilisé plus 5000 fois, selon le site Topsy. Son utilisation a connu une forte recrudescence depuis les évènements de Copenhague. Un pic a été atteint hier avec plus de 750 tweets.

Une partie des tweets cependant ont été publiés pour partager un article du Monde y faisant référence ou pour y réagir, de manière positivement ou pas.

Statistiques pour le hashtag #Padamalgam entre le 18 janvier et le 17 février 2015
Statistiques pour le hashtag #Padamalgam entre le 18 janvier et le 17 février 2015© Capture d’écran Topsy

Un hashtag pour se moquer du politiquement correct

Le terme « pas d’amalgame » n’est pas neuf. Selon Le Monde, il était déjà apparu suite à l’affaire Merah en France, dénonçant le « trop politiquement correct » des médias et des hommes politiques, qui ne cessent de répéter qu’il ne faut pas faire d’amalgame, ne pas confondre violence et radicalisation avec l’appartenance à une religion, quelle qu’elle soit.

Même si beaucoup d’internautes utilisent effectivement ce hashtag pour laisser libre cours à leur idéologie raciste, d’autres internautes s’expriment pour rappeler le but premier du mot-clé : dénoncer la langue de bois dont, selon eux, font preuve certains médias et politiques.

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(O.L.)

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