Natacha de Crombrugghe © Belga

Les traces de sang découvertes à Cabanaconde n’appartiennent pas à Natacha de Crombrugghe

Le Vif

Les traces de sang découvertes dans une habitation de Cabanaconde au Pérou où la Belge Natacha de Crombrugghe, portée disparue depuis le 24 janvier, avait participé à une fête la veille de sa disparition, n’appartiennent pas à la jeune femme, rapportent plusieurs médias péruviens sur la foi de sources policières.

« Les échantillons de sang ont été remis pour analyse à un laboratoire de Lima. Les résultats montrent que le sang est effectivement d’origine humaine, mais n’appartient pas à Natacha de Crombrugghe« , a indiqué le chef de la division IX Macrepol Arequipa, Miguel Cayetano Cuadros, lors d’une conférence de presse donnée le 10 août, relayée par le quotidien La Republica.

   Les enquêteurs poursuivent toujours trois pistes, a ajouté le colonel Marcos Cuadros, chef de la division criminelle d’Arequipa, cité par la même source. « Il se peut que Natacha de Crombrugghe soit tombée dans le ravin ou le fleuve, que sa disparition résulte d’un acte criminel ou qu’elle soit toujours en vie. Tant que nous n’avons pas trouvé de corps, toutes les théories se valent« .

   Les recherches se poursuivent dans le canyon de Colca, où la jeune belge devait se rendre.

   Natacha de Crombrugghe, âgée de 28 ans effectuait un trek au Pérou. Elle avait laissé un sac à dos dans sa chambre d’hôtel à Cabanaconde, un petit village perché à plus de 3.000 mètres d’altitude dans les Andes péruviennes, avant de partir seule, le 24 janvier vers 05h00, pour aller contempler le canyon de Colca, l’un de plus profonds du monde.

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