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Les secours se mobilisent après le séisme en Afghanistan et au Pakistan

Les secouristes tentaient mardi de retrouver les victimes du puissant séisme qui a fait près de 300 morts aux confins du Pakistan et de l’Afghanistan, une tâche compliquée par la topographie de ces régions montagneuses et la présence de talibans.

Le bilan de la catastrophe risque de s’élever à mesure que les secours progresseront dans ces zones désormais isolées du reste du monde par cette secousse de magnitude 7,5 qui a provoqué des glissements de terrains et coupé les communications.

Au Pakistan, l’armée a été mobilisée et a envoyé des équipes médicales, des tentes et des rations alimentaires notamment vers Chitral et Dir. Tous les hôpitaux militaires sont en état d’alerte, tandis que l’Inde, son grand rival régional, a offert son aide.

Le séisme, dont l’épicentre se trouvait dans les montagnes reculées du Badakhshan, dans le nord-est de l’Afghanistan, a généré une scène d’horreur dans la localité afghane de Talogan. Douze écolières prises de panique ont péri dans une bousculade alors qu’elles tentaient de fuir leur école.

La majorité des victimes étaient cependant dans l’immédiat recensées au Pakistan, où le séisme a fait au moins 214 morts et plus de 1.800 blessés, principalement dans le nord-ouest, selon les services de secours.

Des opérations étaient en cours sur l’autoroute du Karakorum, desservant le nord-ouest du Pakistan, qui a été coupée par plusieurs glissements de terrain.

Dans la vallée du Swat, l’armée a commencé à évacuer des blessés par hélicoptère.

Les habitants, y compris enfants et personnes âgées, tentaient d’aider en fouillant les décombres à la recherche de survivants dans la province de Khyber Pakhtunkhwa.

En Afghanistan, un bilan officiel a été revu à la hausse mardi avec 76 morts, principalement dans la province du Badakhshan, et les douze écolières dans le Takhar voisin.

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