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« Les djihadistes sont des tocards sexuellement frustrés »

Le maire de Londres Boris Johnson a livré un nouvel exemple de son caractère impétueux en déclarant que les djihadistes n’étaient que des « tocards » obsédés par la pornographie et dont la radicalisation tient à ce qu' »ils n’y arrivent pas avec les filles ».

Il faut « démythifier » les djihadistes, a dit le responsable conservateur au tabloïd The Sun, au moment où les groupes radicaux comme l’Etat islamique (EI) tentent dans moult vidéos de propagande de faire passer leurs membres pour de nobles combattants au coeur pur.

« Si vous regardez le profil psychologique des poseurs de bombes, c’est typiquement le genre de personne qui regarde des films porno. Oui, des branleurs qui pratiquent la masturbation intensive », a-t-il ajouté.

« Leur incapacité à nouer des relations normales avec les femmes est l’indice qu’ils se considèrent comme des ratés, persuadés que le monde entier est contre eux », a encore déclaré celui que l’on surnomme « BoJo », et à qui les observateurs politiques prédisent un destin national. La semaine dernière, le maire de Londres, habitué des coups d’éclats, avait suscité la polémique en posant pour la presse allongé en costume, armé d’un fusil d’assaut AK-47, aux côtés de combattants peshmergas dans les montagnes du Kurdistan.

Dans son entretien avec le Sun, il estime par ailleurs que la France, où 17 personnes sont mortes début janvier dans plusieurs attaques commises par des hommes qui se réclamaient de l’islam radical, est confrontée à un risque de radicalisation plus élevé que le Royaume-Uni en raison de la crise économique.

« Le nombre de jeunes hommes sans emploi en banlieue (parisienne) et les conditions de vie horribles » constituent « de toute évidence un élément contributeur », selon lui. La Grande-Bretagne a relevé fin août son niveau d’alerte de sécurité de « substantiel » à « grave », une première en trois ans, justifiée par la menace terroriste représentée par les centaines de Britanniques aguerris au jihad en Irak et en Syrie.

Les autorités évaluent à 600 le nombre de Britanniques partis combattre dans ces deux pays et s’inquiètent d’en voir certains revenir au Royaume-Uni pour y commettre un attentat.

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