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Les cyberattaques sont de plus en plus dures à parer, selon le FBI

Les piratages et autres recours hostiles à l’informatique sont de plus en plus sophistiqués et difficiles à contrer, notamment quand ils émanent de groupes islamistes, ont assuré mercredi à Washington des responsables américains.

« Non seulement les menaces informatiques augmentent en ampleur et en portée, mais elles mettent à l’épreuve les enquêtes de façon croissante », a averti Christopher Wray, le chef de la police fédérale américaine, lors d’une audition au Sénat.

Opérant souvent depuis l’étranger, les cybercriminels sont de plus en plus difficiles à localiser, en parvenant à masquer leur identité et en utilisant des outils et des forums en ligne, a précisé le patron du FBI. M. Wray a insisté sur un sujet de récrimination fréquent de la police fédérale: la difficulté à accéder à des données cryptées dans des smartphones, tablettes ou ordinateurs portables.

Sur les 10 premiers mois de l’année fiscale, le FBI n’a ainsi pas pu accéder aux contenus de plus de 6.000 appareils mobiles, malgré les moyens techniques et l’autorisation légale dont il dispose. Cela a représenté un peu plus de la moitié des appareils soumis aux investigations.

Les défaites armées subies par le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie n’ont pas effacé sa capacité à inspirer des attentats dans le monde, a par ailleurs souligné Nick Rasmussen, le directeur du Centre national antiterroriste américain. « Cette capacité de l’Etat islamique demeure largement intacte », a dit M. Rasmussen, lors de cette même audition consacrée aux menaces visant le territoire national américain. « Cela va prendre plus longtemps que souhaité pour que les victoires sur les champs de bataille se traduisent par une réduction véritable des menaces ».

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