Olivier Vandecasteele
Olivier Vandecasteele © Belga

L’arrêt de la Cour constitutionnelle, « un signe positif » pour la famille d’Olivier Vandecasteele

L’arrêt de la Cour constitutionnelle est un « signe positif pour la famille » d’Olivier Vandecasteele, le travailleur humanitaire belge détenu en Iran depuis plus d’un an. « Nous devons maintenant tout faire pour faire revenir Olivier », a réagi le porte-parole de la famille, Olivier Van Steirtegem, vendredi soir.

« Nous sommes maintenant dans la même situation qu’après l’approbation l’été dernier », a indiqué ce dernier. La Chambre des représentants avait alors donné son feu vert au traité avec l’Iran qui doit permettre un échange de prisonniers.

« Malheureusement, sept mois ont été perdus« , regrette-t-il. Le porte-parole de la famille demande aussi officiellement aux plaignants qui s’étaient tournés vers la Cour constitutionnelle contre l’accord avec l’Iran, comme le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), d‘ »arrêter le cauchemar judiciaire ». « La Cour constitutionnelle a rendu une décision très claire. »


La famille a eu un dernier contact avec Olivier Vandecasteele le 20 janvier dernier. « Nous craignons pour sa santé. Il n’est pas en forme. »

La Cour constitutionnelle a rejeté, vendredi, le recours en annulation introduit contre le traité de transfèrement de personnes condamnées conclu avec l’Iran. Elle a toutefois assorti son arrêt d’une condition. Si le gouvernement décide de transférer un prisonnier vers l’Iran, il devra en informer les victimes de manière à ce qu’elles puissent faire contrôler la légalité de ce transfèrement par le tribunal de première instance.

Cet arrêt ouvre la porte à un retour du travailleur humanitaire Olivier Vandecasteele en Belgique. Le Belge est détenu en Iran depuis le 24 février 2022. Au terme d’un simulacre de procès, il a été condamné pour espionnage à 40 ans de prison et 74 coups de fouet, d’après des informations fournies par des médias iraniens. En échange, la Belgique devrait transférer vers Téhéran le diplomate iranien Assadolah Assadi, condamné en 2021 pour un projet d’attentat terroriste contre un rassemblement de l’opposition iranienne en 2018 près de Paris.

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