L’ancienne bonne d’Hitler révèle ses petits secrets (vidéo)

Muriel Lefevre

Élisabeth Kalhammer, une ancienne bonne d’Adolf Hitler, révèle septante ans plus tard quelques habitudes surprenantes du Führer.

Tout ou presque a déjà été écrit sur Adolf Hitler, mais on ne sait que peu de choses sur sa vie privée. Ses manies quotidiennes étaient jalousement gardées. De cette façon il ne révéla jamais de son vivant sa relation avec Eva Braun, sa compagne qui allait même devenir sa femme. De cette façon il espérait maintenir une image d’homme fort. C’est pourquoi peu de choses furent révélées sur sa vie au quotidien. Jusqu’à maintenant.

Élisabeth Kalhammer, âgée aujourd’hui de 89 ans, a accordé une interview exclusive au journal Salzburger Nachrichten. Elle y raconte pour la première fois son travail auprès d’Hitler. La femme travaillait au Berghof, dans la résidence de villégiature d’Hitler. En 1943, elle sollicite pour cet emploi, sans savoir qu’elle travaillerait pour le dictateur. « Je pouvais penser, mais pas parler » raconte-t-elle.

Bien que l’adolescente n’ait jamais pu s’adresser à son patron, elle aura tout de même l’occasion d’en découvrir un peu plus sur sa personnalité. Hitler a toujours veillé à donner l’impression de suivre un régime strict, pourtant il avait surtout un réel penchant pour les sucreries. Son personnel devait lui préparer tous les jours un cake, le Führer cake, qu’il mangeait en douce quand tout le monde dormait.

« Une bonne amie »

Hitler aimait aussi les biscuits au chocolat et les scones avec son thé. Qui devait invariablement être bu dans des tasses en porcelaine de Nymphenburg. Kalhammer en brise une un jour, ce qui lui vaut le retrait de quelques jours de congé.
Hitler était aussi un amateur de cinéma et s’était fait installer une salle privative. Il semblait être fasciné par Marika Roekk, une actrice et danseuse austro-allemande. Plus surprenant : Hitler était aussi un adepte de la grasse matinée et il arrivait fréquemment qu’il ne se lève pas avant 14h.

C’est Eva Braun qui était en charge de la maisonnée et elle se montrait aimable avec le personnel. Elle avait souvent de la visite et était toujours « élégante ». « Elle était notre meilleure amie » dit Kalhammer. « Elle était toujours bonne pour moi. Elle se comportait comme la maitresse de maison même s’ils n’étaient pas mariés. Elle a aussi dessiné nos uniformes et à Noël elle nous donnait de la laine pour tricoter des chaussettes pour les hommes qui se battaient au front ».

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