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L’adhésion de la N-VA divise le groupe des libéraux au Parlement européen

Le Vif

L’adhésion possible de la N-VA divise le groupe des libéraux (ALDE) au Parlement européen. Une réunion des chefs de délégation mardi soir a mis aux prises partisans et opposants à l’entrée des nationalistes flamands.

S’il reste pour l’heure la troisième force du Parlement européen, derrière les conservateurs et socialistes, le groupe ALDE a perdu du terrain par rapport à la précédente législature, en raison notamment du recul du FDP allemand. Il ne compte pour l’heure que 59 membres, bien moins que les 83 sièges occupés au cours des cinq dernières années. Or, le nombre de membres est déterminant pour la répartition des postes et pour le financement du groupe.

Dans ce contexte, le chef du groupe, Guy Verhofstadt, fait le forcing pour convaincre un certain nombre d’élus indécis de rejoindre l’ALDE. Six députés issus de nouveaux courants politiques espagnols sont ainsi courtisés. La candidature de la N-VA est aussi évoquée avec insistance.

Selon une source bien informée, M. Verhofstadt a plaidé mardi soir en faveur de l’adhésion des nationalistes flamands. Dans l’entourage de l’intéressé, on refuse tout commentaire sur le sujet.

L’entrée de la N-VA est également soutenue par les délégations néerlandaise et allemande. Les libéraux francophones belges (MR) et français (Modem-UDI) y sont par contre opposés. Dans le camp du MR, Louis Michel avait fait connaître publiquement son opposition farouche. Interrogé mercredi par Belga, il a indiqué n’avoir aucun commentaire à ajouter. Gérard Deprez, troisième élu sur la liste MR, est sur la même ligne. L’adhésion de la N-VA serait « une grave faute politique », selon lui.

Faute d’accord entre les délégations, un vote devra intervenir au sein du groupe parlementaire, où l’adhésion de la N-VA devra recueillir deux tiers des suffrages exprimés pour être acceptée.

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