© Image Globe / PANTELIS SAITAS

La Grèce descend dans la rue

Des milliers de manifestants sont descendus dans la rue à Athènes et à Salonique (nord) mardi au premier jour d’une grève générale de 48 heures déclenchée par les syndicats pour protester contre le budget d’austérité débattu au Parlement.

« Non aux mesures de misère sociale, ça suffit jusqu’ici, on ne peut plus » était inscrit sur une grande banderole devant le siège de la centrale du privé, la GSEE, dans le centre d’Athènes.

Aux cris de « le projet de loi ne va pas passer », les manifestants ont défilé en début après-midi jusqu’à la place Syntagma devant le Parlement, où campent depuis plus d’un mois « les indignés », un mouvement populaire lancé en mai en Espagne et qui a essaimé en Grèce.

Deux heures plus tôt, près de 4.000 membres du Front des travailleurs (syndicat Pame, procommuniste) ont également défilé jusqu’à la place Syntagma, selon les journalistes de l’AFP.

D’importantes forces policières, dont le nombre s’élevait à 4.000 selon les autorités, étaient déployées dans le centre de la capitale pour escorter les défilés des manifestants tout en bouclant à la circulation le centre d’Athènes.

Le Parlement était entouré par des centaines de forces anti-émeutes tandis qu’une barrière était dressée devant l’entrée du bâtiment pour empêcher les manifestants de s’approcher.

A 15H00 GMT, les députés doivent reprendre le débat, entamé lundi soir, sur le « cadre de moyen terme de stratégie des finances publiques », un projet de loi controversé et crucial pour le pays et la zone euro, prévoyant des économies de 28,4 milliards d’euros et des privatisations de 50 milliards d’ici 2015.

Les créanciers du pays, l’UE et le FMI, ainsi que le gouvernement socialiste conditionnent la poursuite de l’aide au pays à l’adoption mercredi de ce projet de loi et de sa loi d’application jeudi.

Levif.be avec Belga

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