James Robertson © Capture d'écran Youtube

Il marche 33 kilomètres par jour pour se rendre au travail : Internet se mobilise

Stagiaire Le Vif

James Robertson vit à Detroit aux États-Unis. Chaque jour, il parcourt environ 33 km à pied pour aller travailler et rentrer chez lui le soir.

Relayée par le journal Detroit Free Press, son histoire a fait le tour du web et ému les Américains. « Quittant sa maison de Détroit à huit heures du matin, James Robertson ne ressemble pas à un athlète endurant », entame l’article du journal local. Et pourtant, tous les jours de la semaine, quel que soit le temps, il marche 33 kilomètres pour aller et revenir du travail. Sa journée se répète indéfiniment : il part à huit heures de chez lui pour se rendre au travail et n’en revient que vers quatre heures du matin. Il a à peine le temps de dormir deux heures que la journée suivante commence.

En 2005, il a dû se séparer de sa voiture. Les assurances automobiles à Détroit sont les plus chères du pays et le salaire de James Robertson ne lui permet pas d’en acheter une nouvelle. Aucun bus ne circule sur le chemin qu’il emprunte quotidiennement, aller travailler à pied était donc la seule solution pour lui.

Élan de solidarité

Evan Leedy, un jeune étudiant de 19 ans, a voulu l’aider en créant un projet sur une plateforme de financement participatif. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : moins d’une heure après le lancement du site, 2000 dollars avaient déjà été récoltés. A l’heure où nous écrivons, le montant atteint plus de 147 000 dollars, généreusement donnés par plus de 5000 personnes.

Montant récolté pour aider James Robertson
Montant récolté pour aider James Robertson© Capture d’écran

Cela dépasse même les espérances du créateur du projet de financement, qui écrit sur la page : « À la base, mon but était d’atteindre 5000 dollars. Je voulais juste qu’il ait une voiture pour se rendre au travail, mais merci à tous pour ces généreuses donations ». Il assure également que chaque dollar versé sera utilisé pour aider James Robertson.

De son côté, James Robertson s’étonne de cette générosité. L’idée d’un service de minibus temporaire pour l’emmener au travail a été lancée, ce à quoi il a répondu : « Je préfère que cet argent soit consacré à un système de bus qui fonctionne jour et nuit plutôt qu’à un petit bus qui me serait réservé. Cette ville a besoin de bus disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».

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