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Hadja Lahbib remercie Oman pour la libération d’Olivier Vandecasteele: « Nous avons de très bonnes relations »

Le sultanat d’Oman aurait joué un rôle crucial de « facilitateur » entre l’Iran et la Belgique pour permettre de libérer l’otage belge.

Hadja Lahbib a remercié Oman pour son rôle de « facilitateur » dans les négociations qui ont abouti à l’échange entre le diplomate condamné en Belgique pour terrorisme, Assadolah Assadi, et Olivier Vandecasteele. Les prisonniers détenus en Iran et en Belgique ont transité par le sultanat avant de regagner leur pays. La capitale Mascate a en outre été le théâtre de discussions discrètes entre les autorités belges et iraniennes.

   « Par un dialogue direct, nous avons cultivé la compréhension mutuelle et essayé de comprendre les perspectives de chaque pays. Nous avons de très bonnes relations basées sur la confiance avec tous nos voisins, y compris avec l’Iran depuis longtemps. La base, c’est l’amitié et la confiance mutuelle, des ingrédients cruciaux dans toute négociation », a déclaré le ministre omanais.

   La cheffe de la diplomatie belge a qualifié de « très important » le rôle joué par Oman. « Le deal n’aurait pu se faire à Bruxelles ou Téhéran. Nous avions besoin d’un endroit neutre. Oman a proposé son territoire. C’est le petit voisin de l’Iran, c’est son bras diplomatique. Oman peut s’entendre aussi bien avec les Occidentaux qu’avec l’Iran. Leur credo, c’est que l’ami de tous n’est l’ennemi de personne. Dans l’accord avec les preneurs d’otage, Oman a fait oeuvre de facilitateur et de médiateur. Nous lui en sommes reconnaissants », a-t-elle expliqué.

A Oman, Hadja Lahbib a aussi évoqué l’Iran de façon plus large

   L’entretien des deux ministres ne s’est pas résumé à l’échange des prisonniers opéré ces dernières deux semaines. Il a aussi porté de manière générale sur les relations avec l’Iran. « La libération d’Olivier Vandecasteele s’inscrivait dans une vision plus large, européenne, sur les détentions arbitraires. Nous nous opposons à toute forme de détention arbitraire, quelle que soit la personne visée. Nous avons parlé de la façon dont Oman voyait l’évolution de l’Iran sur le plan national et international, de la façon de remettre l’Iran autour de la table des négociations sur le nucléaire, nous avons évoqué la Syrie, le processus de paix palestinien, au Proche Orient, au Yemen », a expliqué Mme Lahbib.

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