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Grèce: le Parlement adopte un nouveau budget de rigueur pour 2012

Le Parlement grec a adopté mercredi un budget d’austérité drastique pour 2012, tablant sur une forte baisse du déficit public et une 5e année consécutive de récession, qui marque la détermination d’Athènes à rester dans l’euro et à respecter les promesses faites à ses créanciers.

Le gouvernement a déjà récolté plus de la moitié des voix, selon un décompte réalisé par l’AFP. En prenant en compte les trois partis présents au gouvernement, il peut théoriquement compter sur quelque 255 voix sur les 300 que compte le parlement.

Pour parvenir à réaliser un excédent primaire -hors service de la dette- de 1,1% en 2012, objectif ambitieux au vue de la profonde récession que traverse le pays, la Grèce doit être « déterminée » et « systématique » dans son effort, sinon « l’Histoire » ne lui « pardonnera pas », a déclaré le nouveau Premier ministre, Lucas Papademos, devant les députés.

Le budget 2012, critiqué dans la rue, comporte notamment de nouvelles hausses d’impôts, baisses des salaires des fonctionnaires et réductions du nombre de salariés dans le secteur public. « Notre position en Europe est non négociable » a dit M. Papademos, qui dirige un gouvernement de coalition (socialiste, droite, extrême droite), confronté à des choix draconiens pour éviter une faillite financière du pays, alors que la zone euro se bat parallèlement pour tenter de préserver son intégrité.

LeVif.be, avec Belga.

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