Une Américaine à Paris : Grace Kelly sur les toits de la Ville Lumière. Paris et le monde à ses pieds... © BETTMANN ARCHIVE/GETTY IMAGES

Grace Kelly, une vie d’exception (En images)

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Grace Kelly reste, à l’instar d’Audrey Hepburn, un phénomène d’édition inépuisable. Démonstration avec l’ouvrage richement illustré que lui consacre Stéphane Loisy.

Sous le titre Grace Kelly. Portrait d’une princesse en artiste, Stéphane Loisy se livre, près de quarante ans après sa tragique disparition, à une bio-hagiographie de l’actrice américaine. Incarnation de l’élégance et de la beauté chez Hitchcock ( Fenêtre sur cour notamment) et d’autres (Ford pour Mogambo, Zinneman pour Le Train sifflera trois fois…), celle qui aurait fêté son 90e anniversaire en novembre dernier troquera, en 1956 et après cinq ans de carrière à peine, son destin de star hollywoodienne – consacré par un Oscar pour Country Girl –, pour celui de princesse monégasque.

Fille d'un riche entrepreneur de Philadelphie, Grace Kelly grandit dans un environnement privilégié. Si rien ne la prédisposait au métier de comédienne, sa vocation sera plus forte que les réticences familiales - elle fera ses débuts hollywoodiens en 1951 dans Fourteen Hours, de Henry Hathaway.
Fille d’un riche entrepreneur de Philadelphie, Grace Kelly grandit dans un environnement privilégié. Si rien ne la prédisposait au métier de comédienne, sa vocation sera plus forte que les réticences familiales – elle fera ses débuts hollywoodiens en 1951 dans Fourteen Hours, de Henry Hathaway.© BETTMANN ARCHIVE/GETTY IMAGES

Un parcours embrassé avec le zèle de l’admirateur dévot, vantant le farouche souci d’indépendance de l’actrice ayant veillé  » à ne jamais s’inféoder à Hollywood tout en respectant les règles de la méritocratie « , ou célébrant la créatrice qu’elle n’aura jamais cessé d’être une fois installée sur le Rocher. En quoi l’auteur voit une forme d’accomplissement : «  Rejoignant la normalité d’une existence heureuse, elle échappera à la malédiction d’Hollywood qui broie ses créations et goûtera – avec une délicieuse démesure – aux bonheurs de l’existence.  » Une vie d’exception, en tout état de cause…

Grace de Monaco était passionnée de littérature. A la fin des années 1970, elle participa notamment au 24e festival de poésie de Stratford-on-Avon, composant un programme associant à ceux de Shakespeare des textes de William Blake, Walt Whitman, John Heath Stubbs, Mary Kingsley et d'autres :
Grace de Monaco était passionnée de littérature. A la fin des années 1970, elle participa notamment au 24e festival de poésie de Stratford-on-Avon, composant un programme associant à ceux de Shakespeare des textes de William Blake, Walt Whitman, John Heath Stubbs, Mary Kingsley et d’autres :  » une anthologie de la poésie naturaliste, accompagnée d’une volonté de réhabilitation de poètes oubliés « .© HULTON ARCHIVE/GETTY IMAGES
Cérémonie des Oscars, 1955 : couronné pour sa prestation dans On the Waterfront, d'Elia Kazan, Marlon Brando congratule Grace Kelly, Oscar de la meilleure actrice pour Country Girl, de George Seaton. Ou la consécration de deux rebelles qui s'opposeront aux diktats hollywoodiens...
Cérémonie des Oscars, 1955 : couronné pour sa prestation dans On the Waterfront, d’Elia Kazan, Marlon Brando congratule Grace Kelly, Oscar de la meilleure actrice pour Country Girl, de George Seaton. Ou la consécration de deux rebelles qui s’opposeront aux diktats hollywoodiens…© BETTMANN ARCHIVE/GETTY IMAGES
Grace Kelly. Portrait d'une princesse en artiste, par Stéphane Loisy, éd. Gründ, 224 p.
Grace Kelly. Portrait d’une princesse en artiste, par Stéphane Loisy, éd. Gründ, 224 p.

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