Stormfront se revendique du mouvement White Pride. © REUTERS/Todd Korol

Google revoit son algorithme après avoir fait la part belle à un site négationniste

Le géant informatique Google a affirmé mardi qu’il oeuvrait à améliorer l’algorithme de son moteur de recherche pour écarter des informations « ne faisant pas autorité », comme celles d’un site négationniste qui arrivait en tête de recherches portant sur l’Holocauste.

C’est le quotidien britannique The Guardian qui a révélé la semaine dernière que ce site, « Stormfront », animé par un groupe de personnes niant la réalité du génocide des Juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, apparaissait comme premier résultat à la question: « L’Holocauste a-t-il eu lieu? ».

Google a réagi en affirmant que son objectif était de fournir des « résultats faisant autorité » tout en proposant « une variété de contenus divers venus de différentes sources ».

« Juger quelles pages internet sont les mieux à même de répondre à une question est un problème complexe et nous ne le faisons pas toujours de la meilleure façon », a expliqué le groupe américain dans un communiqué.

« Lorsque des informations ne faisant pas autorité se classent trop haut dans les résultats de recherches, nous développons une approche évolutive et automatisée pour résoudre le problème, plutôt que de les retirer une à une manuellement », poursuit le texte.

Des ajustements récents dans les algorithmes de Google « aideront à faire apparaître des contenus plus crédibles et de meilleure qualité », a encore affirmé l’entreprise.

Les critiques sur les résultats de recherches concernant l’Holocauste ne sont pas un cas isolé pour Google qui avait déjà été pointé du doigt le mois dernier sur de fausses informations diffusées durant la campagne présidentielle américaine.

Il ne devrait y avoir « aucune situation dans laquelle de fausses informations sont répandues », a estimé le patron de Google Sundar Pichai lors d’une interview avec la BBC le mois dernier, assurant que son groupe chercherait à améliorer les réponses aux milliards de recherches qu’il traite quotidiennement.

Contenu partenaire