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L’Italie remporte l’Eurovision tandis que la Belgique finit 19e

L’Italie a remporté la finale du concours Eurovision de la chanson dans la nuit de samedi à dimanche à l’Ahoy Arena de Rotterdam, aux Pays-Bas. Avec la chanson « Zitti e buoni », le groupe Måneskin a obtenu 524 points et devance la France (499 points) ainsi que la Suisse (432 points).

La Belgique représentée par Hooverphonic et sa chanson « The Wrong Place » a obtenu 74 points, 71 décernés par les jurys de chaque pays et 3 par le public.

Les conditions sanitaires ont forcé l’événement, suivi chaque année par plusieurs millions de téléspectateurs, à se réinventer après son annulation en 2020. Quelque 3.500 spectateurs, testés au préalable, ont été autorisés à assister aux demi-finales, à la finale et aux six répétitions générales. Cela représente 20% de la capacité de la salle de spectacle Ahoy Arena de Rotterdam.

Pendant toute la compétition, les candidats à l’Eurovision ont été enfermés dans une « bulle spéciale » et testés quotidiennement. Malgré cela, des cas de Covid-19 ont été signalés parmi plusieurs délégations, dont celle de l’Islande, qui a été contrainte de rester à l’hôtel et participer grâce à des vidéos enregistrées.

« Zitti e buoni »

Le groupe Måneskin, composé d’une fille et de trois garçons, nés avec le siècle et biberonnés aux rifs saturés du rock, professe de faire du neuf avec du vieux. C’est la troisième victoire de l’Italie dans ce concours d’ordinaire peu prisé des artistes revendiquant les influences des « rock bands » aux origines. Måneskin signifie « Clair de lune » en danois, langue maternelle de la bassiste du groupe, Victoria De Angelis.

Le titre qu’ils présentaient au concours de l’Eurovision, « Zitti e buoni », leur a permis de remporter en 2021 le grand prix de la 71è édition du festival de la chanson de San Remo.

Fidèle à la tradition, l’édition 2021 comportait aussi son lot de chansons détonantes interprétées par des personnages extravagants, des artistes représentant une minorité ou désireux de transmettre un message au public.

La chanson chypriote racontait l’histoire d’une femme tombant amoureuse du diable, tandis que le titre féministe de la chanteuse russe d’origine tadjike Manija a été fustigé par des conservateurs en Russie.

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