Jim Morrison aimante toujours au Père Lachaise

Le Vif

Larmes, vin blanc, joints en douce quand les policiers à proximité tournent le dos: la tombe de Jim Morrison au cimetière parisien du Père Lachaise attire toujours les fans transis, comme samedi, jour du 50e anniversaire de sa mort.

Crise sanitaire oblige, on est loin de l’effervescence de 2011 quand Ray Manzarek et Robby Krieger, ex-claviériste et guitariste des Doors, s’étaient rendus dans ce célèbre lieu de l’Est parisien.

Pour ne pas revivre les débordements de 1991, année de la sortie du film consacré aux Doors par Oliver Stone, la dernière demeure du chanteur est entourée de barrières. Et en ce jour anniversaire, deux paires de policiers viennent empêcher tout départ de fête quand la musique des Doors sortie des téléphones s’intensifie ou que des capsules de bières tombent sur les pierres tombales alentour.

Un subtil jeu du chat et de la souris s’instaure alors pour allumer des joints ou boire quelques gorgées au goulot en cachette. Zoltan, grand gaillard venu de Budapest, tient une bouteille de vin blanc à la main.

Alors que les fans autour de la tombe font connaissance, il refuse de se mêler du débat « comment est mort Jim ? » Officiellement d’un arrêt cardiaque dans son appartement du Marais, même si ces dernières années la thèse d’une overdose dans une boîte de nuit, le « Rock’n’Roll Circus », prend de l’ampleur avec livres et interviews alimentés par des témoins de l’époque. « Peu importe, ce qui compte c’est son oeuvre et ses performances sur scène », insiste le quadragénaire, venu avec femme et enfants pour cinq jours à Paris.

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