Adhésion à l’UE: Hadja Lahbib offre l’expertise belge à la Moldavie

La ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, qui s’est rendue dans la capitale Chisinau, a affirmé que la Moldavie pouvait compter sur l’expertise et le soutien de la Belgique pour son adhésion à l’Union européenne.

La Moldavie, candidate à l’adhésion à l’UE depuis l’an dernier, pourra compter sur l’expertise et le soutien de la Belgique, a assuré la ministre des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, qui s’est rendue dans la capitale Chisinau.

Une semaine après l’agression russe contre l’Ukraine, la petite république ex-soviétique a demandé à entrer dans l’Union européenne. La cheffe de la diplomatie belge a délivré un double message à son homologue Nicu Popescu. La Moldavie a sa place dans la famille européenne et l’UE s’engage à lui donner une perspective d’adhésion mais, dans le même temps, l’ensemble du processus d’adhésion est soumis à des conditions strictes. « Il ne peut être question de shortcuts (raccourcis), a souligné Mme Lahbib. « Cette conditionnalité stricte est nécessaire pour éviter que l’UE ne s’affaiblisse et conserver la légitimité interne de l’Union ».

La Belgique souhaite néanmoins aider les Moldaves, notamment dans la transposition des règles européennes dans la législation interne. L’entrée dans l’Union est en effet conditionnée par l’intégration de l’acquis communautaire. Une délégation moldave est attendue à Bruxelles en octobre pour bénéficier de l’expertise belge.

Le soutien belge s’est également manifesté par l’ouverture d’une ambassade belge à Chisinau. Elle devrait être opérationnelle pour le 1er janvier 2024, quand la Belgique prendra la présidence tournante de l’UE. Les ministres belge et moldave ont toutefois déjà coupé symboliquement mercredi le ruban de la future délégation.

La Belgique contribue également au partenariat européen avec la Moldavie. Deux Belges conseillent les autorités locales sur la lutte contre la propagande et les menaces étrangères -c’est-à-dire russes- dans ce pays dont une partie a fait sécession sous la conduite de groupes pro-russes. La guerre en Ukraine et le processus d’adhésion européenne ont encore renforcé le phénomène, a expliqué le directeur de la mission européenne, Cosmin Dinescu.

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