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Elon Musk, entre coup de mou et coup de génie

Mélanie Geelkens
Mélanie Geelkens Journaliste, responsable éditoriale du Vif.be

Le tweet qui valait 20 millions de dollars. Quarante, même. Vingt qu’Elon Musk a été contraint de débourser de ses propres deniers, vingt que Tesla a dû payer. C’est qu’on n’annonce pas en 280 caractères que sa société s’apprête à quitter la Bourse, surtout si on ne dispose pas des moyens pour assouvir ses ambitions.

En octobre, le fantasque patron a donc été recadré par l’organe américain de contrôle des marchés financiers et a dû, dans la foulée, se délester de son poste de président du conseil d’administration du constructeur automobile, même s’il en reste le directeur général et le principal actionnaire.

L’entrepreneur aura moins fait parler de lui pour ses voitures électriques, ses ambitions martiennes ou ses rêves de trains-fusées que pour sa santé mentale, supposée défaillante. Dans une interview, il se confessait en état  » d’intense fatigue et de stress « . Dans une autre, il acceptait de tirer sur un joint tendu par le présentateur et sirotait un whisky. Dans la presse, des employés s’inquiétaient de le trouver endormi au bureau ou s’offusquaient des cadences qui leur étaient imposées.

Coup de mou, coup de génie ? Elon Musk aime sans doute jouer avec les limites. Comme sa firme Tesla flirte avec celles de la faillite. Fin novembre, le patron a admis n’être pas passé loin, à cause de problèmes de production de son nouveau modèle. D’aucuns tweeteraient pour moins que ça.

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