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Des fermes à cafards (en images)

Muriel Lefevre

En Chine, il existe des usines de cafards. Ces bestioles sont l’ingrédient essentiel d’onguents très appréciés. Une de ces potions est prescrite à plus de 40 millions de patients par an et distribuée par plus de 4 000 hôpitaux. Elle n’est pourtant composée que de cafards broyés.

Le cafard séché est très recherché dans la médecine traditionnelle chinoise. Il soignerait les maux d’estomac, les hémorroïdes, les inflammations, tumeurs cancéreuses, problèmes circulatoires, ulcères… Elle permettrait aussi de faire baisser la fièvre.

Cette « usine » est toujours « chaude (entre 32 et 36°), humide (un taux d’humidité de 80%) et sombre ». Elle est gérée par un système d’intelligence artificielle qui permet d’influencer l’accouplement des bêtes et organise la distribution de nourriture faite de déchets ménagers. L’usine produirait jusqu’à 6 milliards de blattes par an.

Le cafard est particulièrement difficile à tuer, puisqu’il est capable de survivre neuf jours après avoir été décapité.

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