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Assad, Trump, Poutine… Les « fous » au pouvoir, danger pour la planète ?

Olivier Rogeau
Olivier Rogeau Journaliste au Vif

Ils dirigent la Syrie, la Tchétchénie, le Turkménistan, l’Erythrée, la Corée du Nord, les Philippines, le Venezuela… Peut-être même les Etats-Unis et la Russie. Certains sont les bourreaux de leur peuple, d’autres sont instables, menteurs, narcissiques. La plupart résistent étrangement au temps et à la circulation toujours plus rapide de l’information. En quoi se ressemblent-ils ? Quels sont les plus dangereux ? Et pourquoi s’accommode-t-on de leur excès ?

Internet et les réseaux sociaux n’existaient pas quand Adolf Hitler est arrivé au pouvoir. La télévision non plus. Aujourd’hui, le monde est globalisé et jamais l’information n’a circulé autant et aussi vite. Nous ne pouvons plus ignorer les agissements de dictateurs mégalomanes, de potentats dépravés, d’autocrates bourreaux de leur peuple, de présidents allergiques à toute opposition et de chefs d’Etat narcissiques, menteurs et dépourvus de tout sens moral et social. Pourtant, la longue lignée de dirigeants funestes, ridicules ou inquiétants se renouvelle, et cela en dépit des tragédies du xxe siècle, du souvenir des horreurs commises sous Hitler, Staline ou Pol Pot.

On craint d’affronter la colère de ces psychopathes.

Pourquoi la planète n’est-elle pas encore repue de cette folie tyrannique ? Comment expliquer que les psychopathes, sociopathes et autres borderline en charge du destin de leurs concitoyens résistent à ce point au temps et au progrès ?  » On s’accommode de leurs excès « , déplore l’ancien correspondant à Washington et ex-patron de Radio France Jean-Luc Hees, auteur de Ces psychopathes qui nous gouvernent, paru chez Plon.  » On craint d’affronter leur colère, d’être la cible de leurs menaces. A voir les princes du dérèglement qui règnent actuellement sur les pays du Caucase et l’Asie centrale, sur le Venezuela et le Nicaragua, sur le Soudan et l’Erythrée, sur la Corée du Nord et les Philippines, et peut-être aussi ceux qui occupent la Maison-Blanche et le Kremlin, on se dit que la révolution dans la transmission de l’information n’a pas réussi à faire reculer le phénomène. Bien au contraire, sous le regard passif de la communauté internationale, ces individus qui nuisent au bien-être, à l’avenir, voire à la vie d’autres hommes ont plus d’espace dans le paysage médiatique sans que cela atténue leur folie ou leurs méfaits. Un peu comme si les droits de l’homme ne représentaient qu’une valeur insolite, non gravée dans le marbre de l’humanité.  »

Autocrate rime avec sociopathe

Professeur à la faculté de psychologie de l’UCL et spécialiste en psychologie politique, Pascal de Sutter a publié, en 2007, un ouvrage au titre fort proche de celui du livre de Jean-Luc Hees : Ces fous qui nous gouvernent. Comment la psychologie permet de comprendre les hommes politiques (Les Arènes). Comment explique-t-il qu’autocrate rime si souvent avec psychopathe ou sociopathe ?  » Il faut être un brin mégalomane pour viser les sommets, quelque peu paranoïaque pour faire face aux trahisons et légèrement psychopathe pour éliminer ses adversaires, estime-t-il. La folie, chez les hommes politiques, est une seconde nature, une maladie professionnelle. Il y a eu beaucoup de dirigeants psychiquement perturbés dans l’histoire et il y en aura encore demain. Pour atteindre le plus haut niveau du pouvoir, il faut un ego exacerbé et être capable de planter des couteaux dans le dos de ses amis. Quand le sommet est atteint, on se retrouve dans une tour d’ivoire, entouré de courtisans qui vous flattent, vous considèrent comme un génie et n’osent vous contredire. Un tel contexte rend graduellement intolérant, mégalo et tyrannique. Avant de sombrer dans la paranoïa, Hitler a été un homme affable, témoignent les diplomates européens qui l’ont rencontré. Sa stratégie de conquête du pouvoir a été menée avec habileté, ce que n’aurait pu faire un déséquilibré mental.  »

Il y a, certes, des degrés sur l’échelle de la cruauté, de la mégalomanie et de la manipulation. Certains leaders relèvent clairement de la psychiatrie et exportent leur enfer personnel dans la vie quotidienne de leurs sujets. Ils craignent de voir leur omnipotence disparaître et d’avoir à répondre de leur extrême violence, ce qui les pousse à aller toujours plus loin dans le délire répressif et le truquage des urnes. D’autres tyrans, en général intelligents et ambitieux, sont des idéologues, pour qui l’objectif est de faire triompher coûte que coûte leur projet. D’autres encore, plus folkloriques, discréditent leur fonction et sont parfois conduits, eux aussi, à tourmenter leurs opposants.  » Beaucoup gouvernent avec l’accord tacite ou exprimé des populations victimes de leurs agissements, constate Jean-Luc Hees. Une bonne nouvelle tout de même : il n’y a pratiquement pas de femmes dans la liste des grands parasites planétaires. En revanche, les épouses de dirigeants tortionnaires se révèlent très loyales et attachées à leurs maris !  »

Duo de sociopathes ? Trentenaire irascible, lunatique et égocentrique, Kim Jong-un a face à lui un Donald Trump imprévisible, dépourvu d'empathie et qui ignore la réalité quand elle le dérange.
Duo de sociopathes ? Trentenaire irascible, lunatique et égocentrique, Kim Jong-un a face à lui un Donald Trump imprévisible, dépourvu d’empathie et qui ignore la réalité quand elle le dérange.© ANTHONY WALLACE/belgaimage

Vaniteux et mégalomane

De même que les chefs d’Etat au comportement troublant sont très divers dans leur profil et la gravité de leur état mental, tous n’ont pas la même dimension sur la scène internationale et ne présentent donc pas le même danger pour la planète. Un tyran alcoolique et brutal comme le président érythréen Issaias Afeworki, qui a fait de son pays un immense bagne à ciel ouvert, retient peu l’attention des chancelleries et des médias, même si ses concitoyens représentent, aujourd’hui, 12 % des réfugiés qui abordent, dans des conditions périlleuses et misérables, les côtes de l’Italie. De même, l’opinion internationale ne se préoccupe pas des délires du président turkmène. Au pouvoir depuis 2007, Gurbanguly Berdimuhamedow, qui se fait appeler le  » Père protecteur « , est obsédé par le luxe, le faste et son image. Vaniteux et mégalomane, il ruine son pays pour servir son prestige. Comme Staline, Hitler, Ceausescu, Kim Jong-un et d’autres dictateurs sociopathes, il a une fascination pour l’architecture. Et il adore le marbre. Il a transformé le centre d’Achgabat, sa capitale, en une sorte de Disneyland d’Asie centrale. Tout y est blanc, symbole de pureté. Il n’y a presque personne dans les rues, sauf les patrouilles de soldats qui assurent la tranquillité du régime.

Un Bachar al-Assad présente, de toute évidence, un risque plus élevé pour l’équilibre du monde. L’autocrate syrien, qui a près de 400 000 morts sur la conscience, peut mettre le Proche-Orient à feu et à sang. L’homme est complexe. Né timide, il n’a pas l’exubérance de nombreux tyrans. Il conserve ses bonnes manières et n’éructe pas devant les caméras de télévision. Comment devient-on néanmoins criminel de guerre ? Faut-il des dispositions particulières ? Les circonstances expliquent-elles tout ? A quel moment décide-t-on de voyager jusqu’au bout de l’enfer ?  » Sophistiqué dans ses raisonnements, Bachar est capable d’analyser froidement une situation dramatique, quel que soit le prix à payer par son peuple, relève Jean-Luc Hees. Un constat s’impose : le pervers rationnel est infiniment plus dangereux que le dément illuminé ! Car l’homme qui raisonne face à l’adversité trouve les rapports de force qui lui permettent d’échapper à la corde du gibet. Le « boucher de Damas » est toujours aux manettes, poursuit sa vengeance contre les « rebelles », sous le regard du monde entier.  »

Je t’aime moi non plus

Trentenaire irascible, lunatique et égocentrique, Kim Jong-un retient lui aussi, depuis qu’il dispose d’une bombe H, l’attention de la communauté internationale. Il n’est pas avare de châtiments, même avec les membres de sa famille : il a ordonné l’arrestation et l’exécution de son oncle et mentor, et son demi-frère a été assassiné en 2017 à l’aéroport de Kuala Lumpur via un agent neurotoxique administré par deux tueuses diligentées par Pyongyang. Sa passion pour Mickey fait sourire, pas ses mouvements d’humeur. Avec un corollaire qui concerne le monde entier : la menace de recourir à l’holocauste nucléaire pour assurer la prolongation du régime.

D’autant qu’il a face à lui un chef de la Maison-Blanche imprévisible, qui ignore la réalité quand elle le dérange et demande à ses conseillers militaires à quoi sert une bombe atomique si on ne peut s’en servir.  » L’état mental de Donald Trump n’intéresse pas seulement ses administrés, remarque Jean-Luc Hees. Il concerne tous ceux qui se demandent s’il est bien sage que le successeur de Barack Obama ait le doigt si près du bouton nucléaire.  » Signalons qu’aucun des dirigeants criminels ou instables de la planète ne critique ou ne dénigre l’un de ses confrères. Kim Jong-un et Donald Trump ont semblé, l’an dernier, faire exception – leurs insultes réciproques ont même préoccupé Moscou et Pékin – mais voilà le président américain qui, fin septembre, à la tribune de l’ONU, a assuré qu’il a  » appris à connaître et apprécier  » son homologue nord-coréen. Un homme qui, selon lui,  » veut la paix et la prospérité pour son pays.  » Quelques jours plus tard, alors même que les analystes pointaient du doigt l’absence d’avancées concrètes sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, Trump a lancé à ses partisans, lors d’un meeting en Virginie occidentale, que Kim Jong-un et lui étaient  » tombés amoureux  » !

Trump psychopathe ou sociopathe ?

La psychopathie et la sociopathie sont deux manifestations différentes du  » trouble de la personnalité antisociale « , terme utilisé par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) publié par l’Association américaine de psychiatrie. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) parle plutôt de  » trouble de la personnalité dyssociale « . Ce trouble se traduit par un comportement impulsif, une indifférence aux normes sociales et une insensibilité aux autres. Le psychopathe naît avec ces caractéristiques psychologiques, tandis que le sociopathe, au tempérament plus réglé, tient son trouble d’un environnement social défavorable. Ces personnes adoptent des comportements de prédation et de violence soit par manque d’émotion ou d’empathie, soit, dans le cas des manipulateurs, par choix narcissique. L’ancien journaliste Tony Schwartz,  » nègre  » du best-seller bidon de Donald Trump L’Art de la négociation (1987), considère le 45e président des Etats-Unis comme un  » dangereux sociopathe « . Il le décrit comme un menteur invétéré, impulsif, égocentrique, dépourvu de capacité d’écoute. De leur côté, 27 psychiatres et psychologues américains ont publié l’an dernier The Dangerous Case of Donald Trump, ouvrage coordonné par l’université de Yale dans lequel ils s’inquiètent de l' » instabilité mentale  » du président. Il y est question de son agressivité, de son irrespect des règles, de son manque d’empathie, de son incapacité à ressentir de la culpabilité, de son besoin d’adulation et de faire état de son pouvoir. Selon Jean-Luc Hees, auteur de Ces psychopathes qui nous gouvernent (2018), Trump coche à peu près toutes les cases du très officiel DSM, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

LES  » FOUS »

Bachar al-Assad
Bachar al-Assad© C. Petit Tesson/belgaimage

Bachar al-Assad

Né en 1965, président de la Syrie depuis juillet 2000.

Attaques chimiques, bombardements de civils avec des barils d’explosifs, incarcérations et tortures, exécutions sommaires… : la détermination du  » boucher de Damas  » à punir son peuple consterne les observateurs les plus cyniques. D’autant que l’homme n’est pas un dément illuminé. Intelligent, sérieux, il a été éduqué dans les meilleures écoles et son couple a incarné une certaine modernité. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir un meurtrier de masse, d’un orgueil extrême.

Issayas Afeworki
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Issayas Afeworki

Né en 1946, président de l’Erythrée depuis mai 1993.

Formé en Chine pendant la Révolution culturelle, l’ancien héros de la libération de son pays est devenu un despote caractériel, brutal et arrogant. Il voit des traîtres partout et peut être très violent quand il a consommé de l’alcool. Il a fait de son pays un immense camp de travail forcé. D’où l’exil massif de ses compatriotes. En Erythrée, garçons et filles sont enrôlés dans l’armée dès 17 ans jusqu’à la quarantaine. Le quotidien des habitants est fait de rafles, de torture, de terreur.

Alexandre Loukachenko
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Alexandre Loukachenko

Né en 1954, président de Biélorussie depuis juillet 1994.

Nostalgique de Staline, il a aussi avoué une certaine admiration pour Hitler. Au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, il a précipité son pays dans une intemporalité, comme si l’URSS de Brejnev n’avait pas disparu : les emblèmes soviétiques sont toujours en place et le KGB n’a pas changé de nom. Paranoïaque, il se dit entouré d’ennemis, voit des complots partout, met sur écoute des proches du régime et promet une justice expéditive à ceux qui seraient tentés de protester.

Ramzan Kadyrov
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Ramzan Kadyrov

Né en 1976, président de la Tchétchénie depuis mars 2007.

Cruauté, machisme, folklore macabre : le dictateur tchétchène est le bouffon sanglant du tsar Vladimir Poutine, qui l’a adoubé quand son père, Akhmad Kadyrov, a été tué dans un attentat. Peu intelligent, corrompu, l’Ubu du Caucase torture lui-même ses opposants, à l’électricité, entre deux parties de billard. Guerrier féroce, il porte bien visible son pistolet plaqué or. Sa milice de 30 000 hommes, les  » kadyrovski « , dévouée aux

Gurbanguly Berdimuhamedow
Gurbanguly Berdimuhamedow© A. Nikolsky/belgaimage

Gurbanguly Berdimuhamedow

Né en 1957, président du Turkménistan depuis février 2007.

Réélu en 2017 avec le score  » soviétique  » de 98 % des voix, l’ancien dentiste dirige l’un des pays les plus fermés et répressifs au monde. Adepte du culte de la personnalité, il a son portrait partout et est appelé officiellement  » Arkadag « ,  » Père protecteur « . A Achgabat, sa capitale, il a fait ériger sa statue équestre, recouverte d’or et juchée sur un promontoire de marbre. Il a ordonné à tous les possesseurs d’une voiture de fonction noire de la repeindre en blanc, sa couleur fétiche.

Rama X
Rama X© D. Pignatelli/Getty Images

Rama X

Né en 1952, roi de Thaïlande depuis décembre 2016.

Instable et transgressif, le fils et successeur du roi Bhumibol a élevé son chien au grade de  » maréchal « , a été filmé en rue vêtu d’une brassière d’adolescente et avait dans sa suite princière un portrait d’Hitler. Son excentricité et sa vie privée tapageuse n’ont pas servi sa popularité dans son pays, mais on ne peut y exprimer d’opinion négative à son sujet. Une centaine de personnes ont été incarcérées pour  » lèse-majesté « . Certaines ont disparu sans laisser de traces.

Rodrigo Duterte
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Rodrigo Duterte

Né en 1945, président des Philippines depuis juin 2016.

Chantre des exécutions extrajudiciaires, il affirme avoir lui-même commis des meurtres. Elu à la présidence après une campagne populiste outrancière, il a aussitôt encouragé la police et la population à tuer des milliers d’individus au nom de la lutte contre les narcotrafiquants. En 2016, il s’est comparé à Hitler pour vanter ses mérites sanguinaires, avant de s’excuser. Démagogue, machiste, il se revendique comme dictateur et a traité le pape François et Barack Obama de  » fils de pute « .

Kim Jong-un
Kim Jong-un© belgaimage

Kim Jong-un

Né en 1984, chef suprême de la Corée du Nord depuis décembre 2011.

Narcissisme, cruauté, mépris des normes, culte de la personnalité poussé à l’extrême, folie des grandeurs… : le dictateur nord-coréen reproduit les mêmes symptômes que ses prédécesseurs, son père Kim Jong-il et son grand-père Kim Il-sung. Irascible, le  » Grand soleil du xxie siècle « , élimine tout ce qui peut lui faire de l’ombre, y compris des membres de sa propre famille. Sa stratégie nucléaire est néanmoins froidement calculée.

Daniel Ortega
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Daniel Ortega

Né en 1945, président du Nicaragua de 1979 à 1990, et depuis janvier 2007.

Face à la crise politique qui secoue son pays depuis plusieurs mois, l’ancien révolutionnaire mène une répression qui a fait des centaines de morts et disparus. A 72 ans, il s’accroche au pouvoir, épaulé par son épouse et vice-présidente Rosario Murillo. Ses méthodes rappellent les heures sombres de la dictature de Somoza, qu’il a contribué à renverser. Opposants et étudiants sont pourchassés, emprisonnés, torturés.

Nicolas Maduro
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Nicolas Maduro

Né en 1962, président du Venezuela depuis mars 2013.

Ancien chauffeur de bus puis leader syndical, il accède à la présidence après la mort d’Hugo Chavez. Sa politique autoritaire, ses mesures économiques désastreuses et la chute des cours du brut plongent son pays dans le chaos et la misère. Réélu en 2018 à l’issue d’un scrutin contesté, il est confronté aux manifestations d’une opposition qui demande sa démission. L’inflation galopante et la crise alimentaire rendent le quotidien des Vénézuéliens cauchemardesque.

Donald Trump
Donald Trump© D. Acker/Getty Images

Donald Trump

Né en 1946, président des Etats-Unis depuis janvier 2017.

Impulsif, provocateur, vaniteux, menteur invétéré, incapable de se concentrer plus de quelques minutes sur un sujet… Le comportement du successeur du très digne et très pondéré Barack Obama a alerté dès l’an dernier des psychiatres américains. Ils s’accordent à dire qu’il n’aurait pas la personnalité adéquate pour diriger la plus grande puissance du monde. Son narcissisme, son manque d’empathie et son incapacité à se conformer aux normes sociales relèveraient de la sociopathie.

Vladimir Poutine
Vladimir Poutine© M. Svetlov/Getty Image

Vladimir Poutine

Né en 1952, président de la Russie de 2000 à 2008, et depuis 2012.

Animal politique à sang froid, glacial même, l’ancien espion du KGB dirige son pays d’une main de fer. Selon un rapport interne du Pentagone publié dans la presse américaine en 2015, il souffrirait d’une forme d’autisme qui le contraindrait à un  » contrôle maximum « . Une certitude : le maître du Kremlin parle peu et prend ce qu’il convoite. Cynique, champion de la dénégation, il est considéré par Angela Merkel comme un menteur.

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