Joe Biden
Joe Biden © Getty

Joe Biden n’a pas encore pris de décision « définitive » sur une candidature en 2024

Joe Biden, 80 ans, a dit qu’il avait « l’intention » de se représenter en 2024 mais qu’il n’avait « pas encore pris de décision définitive », dans une interview à la chaîne PBS.

« Je suis quelqu’un qui croit au destin. Je serais tout à fait honnête avec les Américains si je pensais qu’un problème de santé ou quoi que ce soit m’empêche de faire mon travail », a aussi déclaré le président américain, en invitant à nouveau ceux qui s’inquiètent de son âge à le « regarder » à l’oeuvre.

Le président est également revenu sur les tensions avec la Chine, après que les Etats-Unis ont abattu un ballon chinois qu’ils accusaient d’espionnage.. « Nous allons rivaliser pleinement avec la Chine, mais nous ne cherchons pas le conflit », a-t-il assuré lors de cet entretien diffusé sur la chaîne PBS, estimant que cette affaire n’avait pas fait subir de coup dur aux relations entre les deux superpuissances.

Plus tôt dans la journée, sa porte-parole avait pourtant accusé la Chine d’avoir déployé dans le monde entier ces dernières années une « flotte de ballons destinés à des opérations d’espionnage ».

Ces aéronefs, « observés au-dessus de pays des cinq continents », en ont « violé la souveraineté », ce qui a poussé les Etats-Unis à engager des « discussions avec (leurs) alliés et partenaires », avait indiqué à la presse Karine Jean-Pierre.

« Vigilance »

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a fait part de l’inquiétude des pays de l’Otan face à ces supposées activités d’espionnage de la Chine, en soulignant que Pékin avait investi massivement ces dernières années pour se doter de nouvelles capacités militaires.

« Nous avons également vu une augmentation des activités d’espionnage de la Chine en Europe. Ils utilisent des satellites, internet et, comme on a pu le voir au-dessus des Etats-Unis, des ballons », a-t-il dit en appelant à une « vigilance constante ».

Selon le quotidien Washington Post, citant des responsables américains non identifiés, ce programme d’espionnage chinois est dirigé en partie depuis l’île de Hainan (sud). Des ballons espions ont été utilisés pour surveiller des sites militaires au Japon, en Inde et à Taïwan, ajoute le journal.

« Trouvez-moi un seul dirigeant mondial prêt à échanger sa place avec Xi Jinping… Moi je n’en trouve pas », a aussi confié Joe Biden à PBS. « Cet homme a d’énormes problèmes (…) Il a une économie qui ne fonctionne pas très bien », a encore asséné le démocrate.

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