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À New York, tout le monde veut être éboueur

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

À en croire les chiffres du Department of Sanitation de New York City (DSNY) révélés par le quotidien néerlandais Algemeen Dagblad, pas moins de 94.000 New-Yorkais souhaitent devenir éboueurs alors qu’il n’y que 500 postes qui se libèrent chaque année.

Cet engouement pour une profession pourtant très dure s’explique surtout par le salaire perçu par les éboueurs new-yorkais. Si un aspirant-éboueur gagne 34.000 dollars (27.000 euros) par an, après cinq ans, il peut compter sur un salaire annuel de 70.000 dollars (56.000 euros), heures supplémentaires et primes non comprises.

Selon Belinda Mager de DSNY, le salaire élevé n’est pas l’unique avantage qui attire les candidats. Interrogée par Algemeen Dagblad, elle explique qu’il ne faut aucun diplôme, juste de la force, de l’ardeur au travail et un permis camion. Elle estime que la rémunération généreuse des éboueurs est tout à fait justifiée : « Ce sont eux qui font tourner la ville. S’ils cessaient un instant de faire leur boulot, New York serait complètement paralysé. N’oubliez pas non plus que ce sont les éboueurs qui déblaient les routes quand il neige. Vraiment, ce n’est pas pour rien que ces hommes et ces femmes sont connus comme les héros de New York City’.’

Après un examen simple, les candidats désireux de travailler au service de voirie de la ville doivent passer ledit Superman Test où ils doivent traîner des sacs de 14 kilos. Ensuite, les postulants qui ont réussi les deux épreuves attendent qu’un poste se libère, ce qui peut parfois durer huit ans.

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