Immergés dans la capitale du Pays Noir, des médecins, sérieux ou pas, se penchent sur ses blessures au corps et à l'esprit. © CHARLES ALTORFFER

Ville névrosée, ville guérie : Charleroi psychanalysée

Nicolas De Decker
Nicolas De Decker Journaliste au Vif

Peut-on guérir quand on meurt depuis cinquante ans ? Charleroi, qui mise beaucoup sur la culture, tente de transformer ses vieilles maladies en agents de guérison. Les barakis s’assument désormais comme tels. Sont-ils de retour pour de bon ?

Le cas carolo a 351 ans dans le coco. Trois siècles et demi de feu et de fumée, un peu de gloire et des tas de microbes. Métropole sans université, chef-lieu de rien, la capitale sociale de la Wallonie soigne ses fractures depuis cinq décennies déjà : dans le faste à peine révolu de son 300e anniversaire, au moment où s’installait sur le plateau gosselien une belle américaine qui se révélerait ignoble mégère au jubilé suivant, un comité composé de  » forces vives  » locales lançait une initiative dont on ne parle plus. C’était le 12 décembre 1966, et 30 000 personnes, mobilisées par le front commun syndical mais aussi l’Union des commerçants et artisans de Charleroi ou l’Eglise catholique, défilaient dans les rues de la cité sous une bannière commune,  » Charleroi vivra ! « .

On était il y a cinquante ans, et la métropole du Pays Noir était déjà bien malade, déjà si malade que son pronostic vital était engagé. Les mines de charbon fermaient et la sidérurgie s’essoufflait. Plus personne, aujourd’hui, ne se rappelle  » Charleroi vivra ! « . Mais personne, aujourd’hui, n’oserait la déclarer guérie. Pourtant, d’autres opérations, entre méthode Coué, maraboutisme politique et vrai bon argent européen ont succédé à cette pionnière médication. Il y a eu le  » Charleroi j’y crois !  » de Jean-Claude Van Cauwenberghe, le  » Charleroi 2020  » de Jacques Van Gompel, le  » Fier d’être carolo !  » des brèves années Viseur et, désormais, le Charleroi D.C. de l’ère Magnette. Avec un point commun : beaucoup de mots, qui visèrent à rétablir une fierté, et trop peu de moyens, qui jamais ne parvinrent à la maintenir.

Ces traitements sans remède contre la pathologie de la misère dont souffre Charleroi sont anciens. Et anciennement déjà cette misère attirait : le remarquable témoignage de Marc Jamoulle, médecin bruxellois descendu en 1974 à Gilly pour soigner les milieux populaires, le démontre à souhait. Ce qui pourrait, peut-être, rendre plus efficaces les traitements contemporains relève du psychosomatique. Car aujourd’hui, cette misère est intégrée à un dispositif identitaire. Les Carolos ne sont plus gênés d’habiter un Pays Noir. Ils s’amusent d’un accent et d’expressions dont leurs parents avaient honte. Il y a, dans les milieux culturels, mais aussi dans un certain milieu économique, une volonté de renverser les stigmates. De se les approprier, parfois jalousement. C’est ainsi que le Carolo contemporain s’offusquera de la toute récente Charleroi de Bernard Lavilliers, qui a  » vu sa ville partir en friche « , car il la prendra pour un vieux cliché. Mais il le fera dûment vêtu d’un de ces tee-shirts  » Sons of Barakis  » qui se vendent mieux que des gayettes entre Ville-Haute et Ville-Basse. Et il ne refusera pas certains regards extérieurs. Ni d’aller se montrer ailleurs.

Car Charleroi la bancale devient bankable.  » Il ne faut pas se voiler la face, on a lancé cet événement parce que, depuis quelques années, une hype se développe autour de Charleroi « , explique ainsi François Custers, curateur, pour l’Atelier 210, de Next Stop Charleroi qui, depuis début octobre et pour quelques jours encore, à Bruxelles, multiplie les concerts, les débats et les performances made in Chalerwè. Sans prétendre la guérir, d’ailleurs. Mais en essayant de lui faire du bien. Car c’est comme ça qu’on vit.

Laurent Petit, de l'Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) :
Laurent Petit, de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine (ANPU) : « Les autorités carolos sont très joueuses. »© CHARLES ALTORFFER

Se coucher pour se relever

L’Agence nationale de psychanalyse urbaine couche, pour la deuxième fois en deux ans, Charleroi sur le divan. Parce que là-bas comme nulle part ailleurs, on prend ses constats, même loufoques, au sérieux. Il le faudra bien au Pays Noir pour surmonter ses vieilles névroses.

Une ville peut-elle mourir d’avoir des complexes ? Peut-elle venir à bout de ses névroses ? Et si elle en profitait pour s’en vanter, se mettre en scène et se faire valoir ? Et puis, si c’est Charleroi qui ne se sent pas très bien, est-ce que ça vaut vraiment la peine d’essayer de la sauver ? Il se passe quelque chose, à Charleroi. Quelque chose de drôle et de sérieux à la fois. Quelque chose de l’hier et du demain, quelque chose du totem et du tabou. Quelque chose qui a changé et quelque chose qui reste. Un truc du dehors et du dedans.

 » Aujourd’hui, autour de Charleroi, il y a plus de choses décisives qui se jouent qu’ailleurs, en bien ou en mal « , déclare François Custers, curateur des semaines carolorégiennes que tient, tout ce mois d’octobre, le théâtre etterbeekois de L’Atelier 210. François Custers, qui regarde Charleroi du dehors, mais qui se prévaut de racines d’en dedans, a programmé son  » Europalia du pauvre – et je le dis fièrement, parce que notre travail est un travail de mutualisation et de mobilité culturelles  » avec les opérateurs privés et publics qui donnent le bon ton dans la capitale du Pays Noir : le Rockerill, le Musée de la photographie, le centre culturel régional L’Eden, et, bien sûr, l’autorité municipale. Avec ces concerts, ces conférences, ces soirées, ces photos exposées et ces performances, L’Atelier 210 veut  » aller plus loin qu’une certaine hype bruxelloise qui, baignée d’une esthétique berlinoise ou mancunienne, se dit  » Hey, c’est cool, Charleroi « . On veut que les gens de Bruxelles aient envie de se déplacer, qu’ils sachent que la Wallonie, ce n’est pas comme Bruxelles en moins bien, ni comme Berlin en moins bien. On veut à la fois se dépêtrer de Charleroi et de ses clichés, et en profiter pour simuler la curiosité des gens. C’est paradoxal, mais ce paradoxe est un atout « , assure François Custers,  » car les autres villes se sentent beaucoup plus à l’aise avec elles-mêmes. Il y a une fierté de sa ville, là-bas à Charleroi, mais c’est une fierté un peu tordue. « 

François Custers (Atelier 210) :
François Custers (Atelier 210) :  » Davantage de choses se jouent à Charleroi qu’ailleurs. En bien, comme en mal. « © Alexis Haulot

Et cette fierté tordue, elle se ressent du dedans. Car au patriotisme fleuri de leurs grands-parents a succédé, chez les Carolorégiens, une ironie forcément noire. Chacun, bien sûr, affichant sa forme de déni. Ceux-là chantaient l’hymne local, Pays de Charleroi, en ayant l’air d’y croire, comme si les palais tant vantés des maintes cités contemplées par Jacques Bertrand étaient plus laids que les leurs. Et ceux-ci prennent volontiers la pose de la gueule noire, comme si le dernier charbonnage de la région n’avait pas fermé il y a trente-cinq ans, comme si la laideur était une beauté.

Dans les années 1980 et 1990, le terme même de  » Pays Noir  » était proscrit, et les terrils devaient être rasés. Aujourd’hui, les siècles fuligineux ne sont plus refoulés, et il n’est même pas impossible que le dernier haut-fourneau soit conservé. On connaissait le safari urbain de Nicolas Buissart, qui amène ses explorateurs sur les traces des événements les plus morbides, des caches de Dutroux au suicide de la mère Magritte. On connaissait le Rockerill, installé dans les murs décatis des forges de la Providence. On connaît moins les nombreux projets de l’Eden, dont sa  » boucle noire « , randonnée à travers les vestiges industriels des environs, qui veulent sublimer une identité naguère étouffée. Dans la veine, certaines expressions idiomatiques carolorégiennes connaissent ainsi une surprenante consécration, alors même qu’il n’a jamais existé de dialecte local établi, coincée qu’était la ville-champignon sur l’isoglosse séparant idiomes wallon namurois et wallon occidental. Entendez dans votre oreille l’ancienne Banque nationale, transformée en cinéma d’art et d’essai grâce à des millions européens, se faire appeler Quai 10, comme  » kédiss ? « , comme on dit  » comment ça va ?  » par là-bas. Voyez sur votre gauche, en montant sur le petit ring sur pieds qui cerne le centre-ville depuis 1977, le gigantesque  » Bisou m’chou  » qui sigle le monumental quoiqu’antédiluvien palais des expositions. Achetez avec vos liards ces pulls à capuche  » Carolo et bien élevé  » ou ces tee-shirts  » Sons of Barakis  » crées par Tshirt Mania. Alors vous sentirez de partout ce qu’est une fierté tordue.

« Un archétype de l’hubris humaine « 

L'idée choc de l'ANPU : prolonger les rues de la place Charles II (à rebaptiser) aux quatre coins de l'Europe. Trop ambitieux ?
L’idée choc de l’ANPU : prolonger les rues de la place Charles II (à rebaptiser) aux quatre coins de l’Europe. Trop ambitieux ?

Ce complexe identitaire ne pouvait qu’absorber le corps et l’esprit de Laurent Petit et son équipe de l’Agence nationale de psychanalyse urbaine. L’Anpu était déjà passée par soixante territoires de France et de Belgique – dont Mons et Bruxelles – lorsque, en 2016, elle a posé sa science sur les plaies carolos. Elle y restera bien plus qu’ailleurs, puisqu’après avoir présenté, à l’automne 2016, les conclusions de sa psychanalyse à la Charleroi Academy, après avoir éclairé, en janvier dernier, les voeux du bourgmestre aux  » forces vives « , et après un passage à ne pas rater, ce vendredi 20 octobre à L’Atelier 210, l’Anpu dressera les conclusions d’une deuxième phase à L’Eden, le 26 janvier 2018.  » Le cas de Charleroi est bouleversant, un archétype de l’hubris humaine « , affirme Laurent Petit, qui y est même retourné  » en vacances, pour faire la boucle noire, avec ma femme « , et qui prépare, autour des quartiers et de l’agriculture urbaine, sa deuxième cure.  » La ville naît aussi, historiquement parlant, suite au traité des Pyrénées de 1659. Leur ligne de défense se trouvant alors fragilisée entre Mons et Namur, les Espagnols décident alors d’y construire la forteresse qui donnera naissance à Charleroi. On voit donc que la ville voit le jour pour combler un trou, ce qui n’a fait qu’attiser le syndrome du trou engendré par la présence du charbon et qui ne va faire que s’aggraver durant toute l’histoire de la ville. Notons aussi que la ville est fondée suite au traité des Pyrénées avec, comme conséquence, lacaniquement parlant, la notion de pire aîné qui se dessine et qui confirme la dimension terriblement pathogène de la figure paternelle de Charles II « , écrivait-il dans dans son premier rapport sur le cas carolo, qu’un vent favorable a bien voulu transmettre au Vif/L’Express.

C’est que Laurent Petit n’est pas tout à fait un psychanalyste classique, ni un urbaniste compassé. Laurent Petit, qui vient du cirque, et son Anpu, qui n’a d’agence nationale que l’air, fabriquent des fausses expertises. Dans un seul endroit du monde les constats, cruels, et les propositions, loufouques, de Laurent Petit pouvaient espérer prendre une valeur authentique. Cette cité à l’environnement cruel et à l’âme loufoque, c’est Charleroi, la ville à la fierté tordue.

Georgios Maillis (Bouwmeester) :
Georgios Maillis (Bouwmeester) : « On travaille sur les conneries du passé, pour les renverser et pour les assumer, mais jamais pour les effacer « © HATIM KAGHAT

 » Aussi étrange que cela puisse paraître, la démarche insolite de l’Anpu servira à la constitution du dossier très sérieux que nous enverrons au ministère. L’autre objectif, plus évident et habituel pour l’Anpu, est d’alimenter le débat et de participer à la construction du projet de ville, ce qui est déjà l’objectif de la Charleroi Academy, une université populaire que nous avons lancée avec Charleroi Bouwmeester et le professeur de la VUB, Eric Corijn « , expliquait, en 2016, Fabrice Laurent, directeur de L’Eden, à la revue L’Observatoire. Celle-ci s’interrogeait déjà sur  » une confusion ou un glissement de registre par rapport (au) travail  » de l’Anpu, en particulier dans son traitement de Charleroi. Depuis, donc, le on ne peut plus officiel centre culturel régional a on ne peut plus officiellement redemandé à Laurent Petit de se repencher sur sa circonscription.  » Les autorités locales sont très joueuses « , enchaîne-t-il,  » on est dans une démarche artistique, dans le ludique, mais on est contents de voir des gens qui veulent vraiment mettre l’imaginaire au service de la ville, c’est très rare ! Au point que, depuis qu’on est passé par Charleroi, les villes qu’on étudie me paraissent ennuyeuses. A Lyon, par exemple, on leur dit qu’ils ne sont pas névrosés, et ils insistent pour qu’on leur trouve des névroses…  » Le bouwmeester de la Ville de Charleroi, Georgios Maillis, trouve la démarche  » géniale « . Elle contribue, il faut dire, à son ouvrage.  » On travaille sur les conneries du passé, pour les renverser et pour les assumer, mais jamais pour les effacer « , relève-t-il.  » Les terrils et notre histoire, urbanistique et industrielle sont une chance, qui nous permet de jouer avec les codes. Notre projet de ville doit sortir des entrailles de Charleroi, pas venir d’un copier-coller de ce qui aurait marché ou pas ailleurs… « 

Les photos exposées à L'Atelier 210, prêtées par le Musée de la Photo, sont-elles de mauvais clichés ?
Les photos exposées à L’Atelier 210, prêtées par le Musée de la Photo, sont-elles de mauvais clichés ?© ALEXIS HAULOT POUR LE VIF/L’EXPRESS

Le syndrome du trou, dit « maniaco-constructif »

Mais que trouve-t-on dans cette entreprise psychanalytique qui pouvait ainsi tant parler à l’esprit libéré des Carolos d’aujourd’hui ? Et surtout, qui viendrait de leurs entrailles ? Le syndrome du trou, dit  » maniaco-constructif  » dans la terminologie de l’Anpu, était déjà très doctement diagnostiqué en 2003 par Jean-Alexandre Pouleur, professeur d’architecture à l’université de Mons qui, dans une note de recherche de  » Territoires et développements durables « , voyait dans cette propension régionale à la table rase un trait de l’inconscient collectif carolorégien :  » L’hypothèse était que la volonté de destruction ne serait pas que rationnelle. Elle comporterait une composante aussi symbolique que la motivation de conservation. Cette hypothèse s’est confirmée par l’adhésion des partisans de la destruction à l’allégorie du mythe du Phénix. Il faut détruire pour renaître de ses cendres ! « , écrivait-il. A cette époque encore et à titre d’exemple, l’emblématique périphérique suspendu de Charleroi rassemblait contre lui l’unanimité des esthètes et des grosses têtes : Charleroi devait s’envisager un avenir sans lui. Si bien que l’Agence nationale de psychanalyse urbaine voit le R9 comme un PNSU, un  » point névrostratégique urbain, où viennent se focaliser trois tendances inconscientes de la ville. Une volonté de réssusciter sa dimension royale en considérant ce ring sur pilotis comme une gigantesque couronne sauf que cette couronne a été malencontreusement construite à l’envers, peut-être pour affirmer ainsi son statut de roi déchu ou de roi déçu. Un désir à l’époque avec ce ring, cet anneau, de vouloir faire alliance avec les villes et les villages avoisinants, ce qui sera chose faite, quelques années plus tard, avec la naissance administrative du Grand Charleroi. Et une envie peut-être, avec ce ring, de se serrer la ceinture collectivement, surtout si l’on assimile cette construction à un anneau gastrique géant.  » Or, la perspective locale de ce PNSU est aujourd’hui de se l’approprier plutôt que de le raser. Laurent Petit propose d’y faire passer la cavalcade du Mardi-Gras. Coïncidence pas hasardeuse : l’ancien échevin MR Philippe Sonnet voulait, dès 2008, le libérer des automobiles un week-end par an pour y organiser une fête piétonne,  » sur le seul endroit où les Carolos passent tous les jours sans y être jamais vraiment allés « , disait-il.  » On appellerait ça  » On a marché sur le ring  » « , ajoute le bouwmeester, qui y songe depuis longtemps. Et qui, en attendant, a accompagné la rénovation de cet anneau gastrique d’interventions de l’artiste Jean Glibert sur les poutres maîtresses, les chevêtres et les piles du viaduc, pour un cumul des mandats d’une espèce nouvelle, entre ouvrage d’art et oeuvre d’art.

Pierre-Olivier Rollin (BPS 22) :
Pierre-Olivier Rollin (BPS 22) : « On peut poser un constat sombre sur une réalité sombre sans tomber dans le photoshoppage et les contrastes faciles. » © ERIC LALMAND/BELGAIMAGE

D’autres traitements prônés au terme du premier travail analytique correspondent moins à la volonté des autorités, aussi joueuses fussent-elles. Notamment la construction sur le ring de terrils habitables de couleur dorée, pour évoquer un couronnement, ou la prolongation des rues de la place Charles II, qui divergeraient en ligne droite vers toutes les grandes villes européennes, voire la nécessité de  » rebaptiser la ville de Charleroi en Charloroi, en référence à la figure de Charlot, bien sûr, et ainsi à la bonne humeur et à l’humour qui sont très présents dans la ville. Il serait alors nécessaire de modifier du même coup le logo de la ville en remplaçant la couronne surplombant le C de Charloroi par un chapeau de Charlot plus en rapport avec René Magritte, qui est lui aussi une autre figure locale de la ville.  » La sublimation plutôt que l’effacement des traits patrimoniaux ont des limites. Celles du possible, d’abord. Mais aussi, parfois, celles de l’autolésionnisme. Car parfois le cliché photographique sombre trop dans le sombre cliché névrotique. Pierre-Olivier Rollin, directeur du BPS 22, le musée d’art contemporain de la province de Hainaut, n’a pas goûté les images, pourtant prêtées par le Musée de la photo, qu’expose L’Atelier 210.  » Il faut retraiter les clichés et les stéréotypes, et on peut dire des choses très riches même sur le ton de la blague. On le fait à Charleroi depuis de longues années. Mais ce qui ne me plaît pas, ce sont les artifices gratuits d’une certaine photographie contemporaine. Il est possible de poser un constat sombre sur une réalité sombre tout en évitant le photoshoppage et les contrastes faciles comme j’ai pu le voir à Etterbeek « , déplore-t-il. Comme quoi il y a rire et rire. En particulier quand c’est très sérieux.

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