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Vande Lanotte ira chez le Roi demain après-midi

Johan Vande Lanotte est attendu chez le Roi Albert II mardi à 17 heures, soit un jour plus tard que ce qui était initialement prévu après que le conciliateur royal eut remis sa démission jeudi dernier, a-t-on appris auprès du service de presse du Palais royal.

Johan Vande Lanotte a remis sa démission au Roi jeudi, après ce qu’il a considéré comme le refus de deux partis sur sept -le CD&V et la N-VA- de reprendre immédiatement les négociations.

Le chef de l’Etat a gardé sa décision en suspens, et devait revoir M. Vande Lanotte ce lundi, avait indiqué jeudi un communiqué du Palais.

Lundi en milieu de matinée, le service de presse du Palais royal a informé l’agence Belga de la nouvelle date programmée pour cette entrevue, soit mardi « en fin d’après-midi », sans plus de précision.

Johan Vande Lanotte a passé beaucoup de temps ce week-end au chevet de sa mère, hospitalisée. Plusieurs partis ont en outre clarifié au cours du week-end les pistes qu’ils envisagent pour sortir de l’impasse politique, laissant entrevoir la nécessité de nombreux contacts informels.

La presse flamande faisait état lundi de tels contacts pris par la N-VA ce week-end avec les autres partis. Les nationalistes flamands ont enterré ces derniers jours la formule à sept, appelé le président du PS Elio Di Rupo à trouver une solution avec M. De Wever et souligné que ce dernier était prêt à prendre ses responsabilités.

Le PS a opposé une fin de non-recevoir à cette invitation et appelé à mettre toute son énergie dans une double négociation, socio-économique d’un côté, institutionnelle de l’autre.

Alors que sa position restait floue aux yeux de nombre d’observateurs, le CD&V a précisé qu’il restait partisan de la poursuite de la mission de M. Vande Lanotte, adoucissant quelque peu le message selon lequel il exigeait au préalable une modification de la note de ce dernier, pour ne plus parler que d' »explicitations » qui pourraient figurer en annexe.

Le MR, à qui le PS avait tendu la main jeudi dernier, a appelé au renforcement de l’actuel gouvernement d’affaires courantes pour lui permettre, avec l’aide du parlement (la N-VA s’est dite disponible), de faire passer certaines mesures budgétaires, voire en matière d’asile et de migration.

Enfin, Ecolo a adopté un ton plus radical en affirmant qu’il n’attendait plus rien de la N-VA.

Le Vif.be, avec Belga

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