© Image Globe / JULIEN WARNAND

update – La N-VA rejette la note de Di Rupo

Comme on le pressentait depuis le milieu de la matinée, la N-VA a fini par dire non à la note du formateur Elio Di Rupo.

Plusieurs journalistes du nord du pays savaient depuis ce matin que la N-VA de Bart De Wever allait rejeter la note du Formateur Di Rupo. Quand le CD&V, qui avait annoncé sa réponse pour 13 heures, a fait savoir qu’il ne communiquerait finalement que dans l’après-midi, soit après la réponse de la N-VA, les choses semblaient définitivement pliées pour la note. C’est ce qui est arrivé.

Comme le parti de Bart De Wever avait déjà répondu négativement à la note de Johan Vande Lanotte, alors que sa proposition sur le plan communautaire allait plus loin que celle du formateur actuel, il était assez logique que la N-VA rejette la proposition d’Elio Di Rupo. « Après avoir pris des avis externes au parti, ainsi qu’après avoir fait une expertise interne, nous concluons que la note ne constitue pas une bonne base pour négocier », a expliqué Bart De Wever.

Le président de la N-VA Bart De Wever a expliqué que la note Di Rupo, pour laquelle les nationalistes flamands avaient dans un premier temps estimé qu’elle méritait un « oui mais », ne constituait pas, après analyse, une bonne base pour entamer les négociations.

Il a cité des réformes économiques qui ne sont pas, selon lui, en ligne avec les recommandations de l’Union européenne ou de l’OCDE et provoqueraient un « tsunami » de hausse d’impôts. Le volet sur la loi de financement n’offre, à ses yeux, que peu d’autonomie et de responsabilisation aux Régions. Celles-ci, en outre, ne peuvent mener de véritable politique fiscale sur base de la note du formateur.

Quant au volet réforme de l’Etat, il ne comporte que peu de nouveautés, d’après Bart De Wever. Ses avancées sont en-deçà de la note du conciliateur Johan Vande Lanotte et ressemblent davantage à un « bric-à-brac » qui ne va pas à l’essentiel, a-t-il ajouté.

Sur Bruxelles-Hal-Vilvorde, le résultat serait même « désastreux », concernant le bilinguisme dans la capitale, une gestion plus efficace de Bruxelles -qui recevrait un financement complémentaire sans contrepartie- ou encore les six communes à facilités.

Levif.be

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