Une coalition qui « fait fi de l’électeur », selon le député MR Olivier Destrebecq

(Belga) Le député wallon MR Olivier Destrebebecq aura été jeudi le premier réformateur à réagir à l’annonce de l’ouverture de négociations entre PS et cdH pour la constitution d’une nouvelle majorité en Wallonie, laquelle fera « fi de l’électeur », selon l’élu louvièrois.

« J’observe avec colère que l’évidence du résultat des élections du 25 mai a été niée par ces deux partis qui ont préféré s’accrocher au pouvoir coûte que coûte, plutôt que d’accepter le carton rouge qui leur était envoyé par l’électeur », fustige M. Destrebecq pour qui le MR est sorti grand gagnant du récent scrutin. « Ce véritable déni de la démocratie n’augure rien de bon pour notre Région et pour les Wallons. Les mêmes recettes éculées vont nous être ressorties et les effets de com’ continueront à se multiplier pour maquiller les réalités et les maigres bilans », redoute-t-il. « Malheureusement, sans nous les enfants continueront à pâtir du décret inscription. Sans nous, la facture énergétique continuera de croitre. Sans nous, la pression fiscale ne redescendra pas. Sans nous, les citoyens s’interrogeront toujours sur la possibilité que les règles changent en cours de partie. Sans nous, l’enseignement continuera son nivellement par le bas. Sans nous, l’emploi restera au plus bas ». L’élu réformateur dit encore craindre pour le logement en Wallonie, pour le coût de la vie, pour les entreprises ainsi que les citoyens. « S’il était moins une en 2014, j’espère qu’il ne sera pas trop tard en 2019 et que la Wallonie ne sortira pas exsangue de cette orange sanguine », conclut M. Destrebecq pour qui le futur accord de gouvernement permettra de prendre la mesure de ce « marasme annoncé ». (Belga)

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