L'administration d'une troisième dose sera examinée jeudi par la taskforce vaccination © belga

Troisième dose: la Flandre débloque plus de 200 millions pour le maintien de 80 centres de vaccination

Une troisième dose pourra être administré à toute la population.

Le gouvernement flamand a débloqué plus de 200 millions d’euros pour maintenir ouverts 80 centres de vaccination jusqu’à fin avril 2022, a annoncé vendredi le ministre-président Jan Jambon. D’ici là, la Flandre veut donner à tous les Flamands la possibilité de recevoir une troisième dose de vaccin contre le Covid. « J’espère que tout le monde acceptera à nouveau massivement cette invitation », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

Le comité de concertation a décidé mercredi d’administrer un rappel du vaccin contre le coronavirus à toute la population. Le gouvernement flamand réclame depuis longtemps une troisième dose (ou dans le cas de Johnson&Johnson un deuxième vaccin) pour la population générale. Selon le ministre flamand de la Santé, Wouter Beke, plus d’un demi-million de Flamands ont déjà reçu leur injection de rappel et le compteur devrait atteindre 2,5 millions d’ici la fin de l’année. La campagne devrait également être prolongée en 2022.

Ressources supplémentaires

Chez Johnson&Johnson, la piqûre de rappel nécessite un intervalle d’au moins quatre mois et chez Pfizer, il est de six mois. « Cela détermine également le rythme de notre campagne », déclare le ministre Beke. « C’est pourquoi nous devons encore vacciner 3,3 millions de personnes en 2022 ». Pour maintenir le rythme de la campagne de vaccination, les centres de vaccination doivent rester ouverts plus longtemps. Là encore, cela nécessite une organisation entière et donc des ressources supplémentaires. Le gouvernement jambonien réserve plus de 200 millions d’euros à cette fin L’objectif est qu’à la fin du mois d’avril, tout le monde ait eu l’occasion de recevoir son vaccin de rappel. Selon le ministre de l’Intérieur Bart Somers, les centres de vaccination ont déjà fait leurs preuves et sont maintenant prêts pour la « campagne de rappel ». « Il y a suffisamment de ressources, il y a suffisamment de vaccins. Maintenant, faisons-le sur le terrain », a déclaré M. Somers.

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