Transferts de compétences – Les patrons refusent une transition trop courte et demandent d’accélérer les travaux

(Belga) Les représentants patronaux ont mis en garde lundi les membres de la Commission Wallonie-Bruxelles contre un régime transitoire trop court qui serait imposé pour des motifs politiques aux transferts de compétences, et ont appelé à accélérer les travaux.

« On parle de deux ans » de régime transitoire pour les allocations familiales, « c’est court », ont souligné Michel Delforge et Renaud Francart (Caisse wallonne d’allocations familiales de l’UCM, l’Union des classes moyennes) avant d’être entendus à huis clos par les députés wallons et bruxellois de la commission interparlementaire. C’est le fédéral qui a la main sur la définition du régime transitoire, soulignent-ils, craignant que l’agenda politique ne prenne le pas sur les nécessités du terrain. A leurs yeux, il convient maintenant d’accélérer les travaux, car « les acteurs de terrain attendent ». Egalement entendue, l’Unipso (Union d’entreprises à profit social, non-marchand) mettait pour sa part l’accent sur les flux budgétaires. La répartition des établissements sur le terrain, celle des sous-secteurs, risque d’aboutir à des budgets insuffisants selon les sous-secteurs, explique Dominique Van de Sype, secrétaire général de l’Unipso. Le modèle de concertation sociale sera reproduit après la défédéralisation. « Ce qui marche bien aujourd’hui sera préservé; on peut bien sûr affiner certains éléments, reconsidérer si un organe doit rendre des avis ou relever de la concertation », illustre M. Van de Sype. (BPE)

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