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Trafic ferroviaire perturbé sur la ligne Bruxelles-Namur, une personne décédée

Le trafic ferroviaire est perturbé entre Bruxelles à Namur, la circulation des trains s’effectue sur une seule voie entre la gare de Namur et celle de Gembloux.

Un accident mortel est à l’origine des perturbations. Une personne a traversé les voies à hauteur de la gare de Rhines, au lieu d’emprunter un tunnel passant sous celles-ci, et a été heurtée par un train. Elle est décédée sur le coup.

L’accident s’est produit vers 6H40. Jusqu’à 7H30, le circulation ferroviaire a été complètement interrompue sur ce tronçon et détournée sur d’autres lignes. Vers 7H30, une voie a été libérée entre Namur et Gembloux et le trafic a pu reprendre, mais via cette seule voie sur 17 kilomètres, ce qui a entraîné des retards et des détournements de certains trains.

Depuis 8H50, le trafic a été rétabli sur toutes les voies, mais les retards ne seront résorbés que dans le courant de la matinée, a précisé la porte-parole d’Infrabel.

Infrabel met en garde contre les imprudences

Le décès du jeune homme de 23 ans est dû à une imprudence de sa part. Infrabel décline toute responsabilité dans ce cas et rappelle aux usagers d’éviter les imprudences de ce genre.

Le jeune homme a eu un comportement dangereux « probablement pour gagner du temps », a expliqué Frédéric Sacré, porte-parole d’Infrabel. Le parquet de Namur a confirmé que ce n’était pas un suicide.

D’après plusieurs témoins, le jeune homme est descendu d’un train omnibus. Il l’a ensuite contourné pour franchir l’autre voie, mais il n’a pas vu le train reliant Bruxelles-midi à Luxembourg qui arrivait, « à une vitesse normale de 120 km/heure », a précisé Frédéric Sacré. Le jeune homme est décédé sur le coup.

Infrabel insiste sur la vigilance des usagers. « Le passage sous-terrain à Rhisnes constituait un détour de 9 mètres. Il y a toujours une passerelle ou un passage sous-terrain pour éviter d’emprunter les voies », a ajouté Frédéric Sacré.

En 2009, une campagne dont un des slogans était « Un pas sur la voie, c’est déjà un pied dans la tombe », avait permis de réduire substantiellement le nombre de tués. « De 15 en 2009, on est passés à 10 personnes décédées de cette façon en 2010 », a conclu Frédéric Sacré.

Le Vif.be, avec Belga

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