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Tomorrowland : « Choisir entre les intérêts de 7 riverains et des millions d’euros de dommages »

Le Vif

La plainte de 7 riverains contre le festival Tomorrowland a été examinée ce jeudi en référé par la justice anversoise. Les plaignants ne demandent pas l’interdiction du festival mais veulent que les normes anti-bruit soient respectées. « Ce qui signifie que la musique ne pourra être diffusée que 3 heures au maximum par jour quand elle dépasse les 85 décibels et qu’elle devra être coupée à minuit », a expliqué l’avocate des riverains, Griet Cnudde.

Pour le 10e anniversaire du festival de musique dance, ses organisateurs ont prévu d’étaler l’événement sur 2 week-ends, accueillant au total quelque 360.000 festivaliers. Pour les plaignants, c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Mais si leur demande relative au respect des normes anti-bruit est acceptée, il sera impossible d’organiser le festival, ce qui aura de lourdes conséquences financières, a plaidé l’organisateur ID&T qui a reçu le soutien de 33 entreprises belges et étrangères ayant un intérêt financier dans l’organisation de l’événement.

« En tant que juge, vous devez peser l’intérêt de 7 riverains qui auront le sommeil perturbé pendant 2 fois 3 jours et les millions d’euros de dommages financiers qu’entraînerait l’annulation du festival », a résumé Olivier Verhulst au nom des entreprises parties prenantes.

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