Elke Van den Brandt © Belga

Taxation kilométrique à Bruxelles: « Ce n’est pas à prendre ou à laisser », pour Elke Van den Brandt

Caroline Lallemand
Caroline Lallemand Journaliste

Elke Van den Brandt (Groen), la ministre bruxelloise de la Mobilité, a fait le point sur la taxation kilométrique à Bruxelles sur les ondes de La Première ce mercredi matin.

Le projet de taxation kilométrique intelligente à Bruxelles suscite une vive polémique. Elke Van den Brandt (Groen), la ministre bruxelloise de la Mobilité a fait le point sur ce dossier épineux au micro de La Permière ce mercredi matin. « Le but est de diminuer les embouteillages. Ce n’est pas à prendre ou à laisser. C’est une proposition et on est ouverts à d’autres propositions « , a-t-elle déclaré.

Les autres régions du pays sont furieuses de l’accord du gouvernement bruxellois sur cette proposition de modèle de taxation automobile à soumettre à une large concertation, y compris avec les autres Régions. Ces dernières accusent le gouvernement bruxellois de vouloir faire payer les Wallons et les Flamands. Mais « le projet est là pour évoluer. Ce n’est pas à prendre ou à laisser. Mais il fallait une base de discussion (…) On va concerter, aussi avec le monde économique bruxellois », aégalement rassuré la semaine passée le ministre-président de la Région bruxelloise Rudi Vervoort.

Elke Van den Brandt est également revenue sur les ondes de la RTBF sur la limitation à 30 km/heure des routes bruxelloises à partir du 1er janvier 2021 sauf sur les axes structurants. « Ce sera indiqué avec des panneaux. L’idée est qu’on roule moins vite, surtout pour la sécurité routière. L’idée c’est de sauver des vies et d’augmenter la qualité de vie en ville « , assure-t-elle.

La ministre a aussi informé que 60 radars supplémentaires seront mis en place, en précisant : « Le but n’est pas d’avoir plus d’argent mais que chacun respecte les règles. »

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