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Steven Van Gucht: « Avec une diminution des infections, nous aurons un pic de 650 lits en soins intensifs »

Si l’évolution des infections peut être ralentie à partir de maintenant, le pic du nombre de lits occupés en unités de soins intensifs pourrait se limiter à 650, a fait savoir le virologue Steven Van Gucht sur HLN Live. La quatrième vague serait alors moins grave que les trois précédentes.

Si, par contre, un tel ralentissement du taux d’infection ne se concrétise pas, il faut s’attendre à voir les admissions en USI grimper à 800 et plus, a continué d’expliquer le scientifique de l’Institut de santé publique Sciensano.

La Flandre est actuellement bien plus touchée que Bruxelles et la Wallonie. Elle se situe maintenant au même niveau que lors de la troisième vague, selon M. Van Gucht. L’ampleur de ce nouveau pic épidémique « dépend de ce qui va se passer dans les semaines à venir ».

Si la situation sanitaire s’empire encore, le cap des 1.000 lits en unités de soins intensifs pourrait même être dépassé. Une évolution jugée « peu probable » par le virologue même si elle « ne peut être exclue ». « La situation serait alors semblable à ce que nous avions connu durant la première et deuxième vague en ce qui concerne le taux d’occupation des hôpitaux. Mais nous constaterions moins de décès grâce à la vaccination, comme les chiffres le montrent dans tous les pays où la couverture vaccinale est importante. »

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