Les pompiers expriment leur ras-le-bol à Bruxelles

Le Vif

Quelques centaines de pompiers et de membres des services de secours de toute la Belgique se sont réunis vendredi à Arts-Loi, dans le centre de Bruxelles, pour dénoncer leurs conditions de travail et d’admission à la pension (67 ans en 2030). Ils appellent les autorités politiques à « prendre leurs responsabilités » face à la hausse des agressions et au manque de personnel alors que le nombre d’interventions augmente.

À l’appel du SLFP, seul syndicat présent, les manifestants se sont rassemblés au carrefour entre la rue de la Loi et le boulevard du Régent, au son de pétards et de sifflets. Ils demandent notamment des mesures de reconnaissance de la pénibilité du métier et des aménagements pour la fin de carrière.

   « Selon plusieurs études, un pompier professionnel perd sept ans d’espérance de vie à cause des difficultés du métier », illustre Pierre, pompier depuis 23 ans. « Je suis prêt à travailler jusqu’au bout, je me prépare physiquement pour ça parce que mon métier est ma passion, mais il faut rester réaliste. Ce n’est pas faisable. »

   Leurs revendications sont portées depuis des années mais ne sont pas entendues, déplorent les pompiers.

   Une délégation de manifestants doit rencontrer le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort à 11h et la ministre fédérale de l’Intérieur Annelies Verlinden l’après-midi, à 15h.

   Selon le syndicat SLFP, le mouvement de grève est suivi dans plusieurs casernes du pays.

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