Plus de pertes d’emplois en 2022, surtout en Flandre

Les pertes d’emplois ont été plus nombreuses en 2022 par rapport à 2021, selon les statistiques de Statbel. Trois secteurs sont particulièrement concernés, tandis que la Flandre est (logiquement) la plus touchée.

En 2022, 22.400 emplois ont été supprimés en Belgique, selon les données de l’office belge des statistiques, Statbel, publiées jeudi. C’est davantage qu’en 2021 (17.786 pertes d’emplois) lorsque la crise énergétique n’en était qu’à ses débuts et n’était pas aggravée par les conséquences de la guerre en Ukraine. Par contre, les données de l’année dernière sont plus positives qu’en 2019 (28.107 emplois) et qu’en 2020 (23.022 emplois).

Toutefois, en 2022, le nombre de jobs disparus a progressé dans trois secteurs d’activité par rapport à 2019 avant que le Covid-19 ne fasse vaciller l’économie.

  • Dans les transports et entreposage, il est passé de 1.320 en 2019 à 1.705 en 2022.
  • Dans le domaine de l’agriculture et la pêche, il a évolué de 169 à 185.
  • En ce qui concerne les activités spécialisées, scientifiques et techniques, il était de 1.411 en 2019 pour 1.423 en 2022.

Au niveau des régions, c’est la Flandre qui a payé le plus lourd tribut l’an dernier en matière de pertes d’emplois (12.091) devant la Wallonie (6.043) et Bruxelles (4.266). Ce qui reste logique au regard du développement économique de chaque territoire et conforme aux périodes précédemment analysées par Statbel. Par ailleurs, les trois régions ont connu une saignée moins importante qu’en 2019.

En moyenne, le nombre d’emplois disparus par faillite l’an passé est de 2,42. Il s’agit du plus faible ratio enregistré sur toute la période 2012-2022. Cela signifie que de plus petites entreprises sont tombées en faillite en 2022 en comparaison aux autres années. Il convient de préciser que plusieurs mesures publiques ont atténué les effets des crises du Covid-19 et de l’énergie sur le nombre de faillites prononcées depuis le mois de mars 2020.

Contenu partenaire