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SNCB: « Screener » un returnee, c’est pas pour demain…

Le Vif

Le 1er février dernier, un ex-combattant de Syrie avait été engagé comme conducteur de trains chez Infrabel. Son extrait de casier judiciaire, vierge, datait du 5 janvier 2017.

Or, il avait subi une condamnation pénale après le recrutement mais l’information, dixit le ministre de la Mobilité, François Bellot (MR),  » est venue du terrain  » puisque les agents de la SNCB doivent signaler toute condamnation pénale. Il a été licencié. La SNCB, Infrabel et HR Rail ne disposent que des informations mentionnées sur le casier judiciaire, qui ne renseigne que les condamnations effectives.

L’employeur n’est pas informé des condamnations prononcées après le recrutement. Un screening  » antiterrorisme  » du personnel en fonction nécessite, selon François Bellot, la révision d’une loi de 1998. Mais le projet de loi ad hoc nécessite l’accord du Premier ministre, des ministres de l’Intérieur, de la Justice, des Affaires étrangères et de la Défense ! Et la concertation, bien sûr, avec les chemins de fer et l’Autorité nationale de sécurité…

M.L.

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