La ministre de la Mobilité Jacqueline Galant © Belga

SNCB: les négociations sur un service minimum sont sur les rails

Les syndicats du rail ont été impliqués mercredi, pour la première fois, dans le dossier de la mise en place d’un service minimum à la SNCB, tel que prévu dans l’accord de gouvernement, ressort-il d’une réponse de la ministre de la Mobilité, Jacqueline Galant, à une question parlementaire.

On savait déjà que la SNCB et Infrabel avaient mis sur pied un groupe de travail pour préparer ces négociations. « Infrabel et la SNCB ont examiné différentes options liées aux services ferroviaires si un service minimum devait être organisé », a de son côté déclaré la ministre plus tôt dans la semaine en commission infrastructure de la Chambre. Selon cette dernière, un point de la situation devait être fait lors du comité de gestion du 1er avril. Pour rappel, ce comité réunit les patrons d’Infrabel, de la SNCB, d’HR Rail mais aussi les représentants syndicaux. Concrètement, les syndicats ont été informés des exigences techniques pour que les trains roulent. « Nous avons eu un listing technique des points dont nous devons tenir compte: quels services sont nécessaires et quels sont ceux qui peuvent être laissés de côté », a expliqué Jean Pierre Goossens (CGSP) en rappelant que de nombreux travailleurs (conducteurs, accompagnateurs, personnel en charge des signaux, …) doivent être présents pour qu’un service soit assuré. Le responsable du syndicat socialiste a par ailleurs pointé le danger de regrouper un nombre équivalent de voyageurs dans moins de trains. « Nous verrons comment le dossier évolue », a pour sa part souligné Luc Piens (CSC). Aucun calendrier n’a été fixé pour les prochaines rencontres. Enfin, du côté de la ministre Galant, on renvoie à l’accord de gouvernement qui prévoit qu’en l’absence d’accord sur le sujet entre syndicats et direction « dans un délai raisonnable », les autorités reprendront la main.

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