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Retrait des militaires belges à l’étranger pour cause d’économie

Un retrait partiel des militaires belges sur les territoires étrangers représenterait une économie de 25 millions d’euros, selon Yves Leterme (CD&V).

Le retrait partiel en 2012 de la présence belge en Afghanistan ainsi que certaines modifications de la présence militaire belge dans d’autres parties du monde généreront une économie de 25 millions d’euros, a indiqué aujourd’hui le Premier ministre Yves Leterme (CD&V) à l’issue d’un comité ministériel restreint.

Le cabinet restreint va donc proposer aux alliés le retrait complet dans le courant 2012 du contingent belge, qui assure depuis 2003 la protection de l’aéroport de Kaboul, selon un communiqué du Premier ministre.

Pour autant, la Belgique proposera de poursuivre sa contribution à Kunduz et Kandahar, respectivement pour la formation de l’armée afghane et pour mener des opérations aériennes avec six F16.

En ce qui concerne les autres engagements de la Belgique, le cabinet restreint va proposer aux Nations unies de prolonger sa participation à l’opération UNIFIL (United Nations Interim Force) au Liban (axée jusqu’à présent sur le déminage) mais en la faisant évoluer vers « d’autres tâches ».

Autour de la Corne de l’Afrique au large des côtes somaliennes, la Belgique déploiera à l’automne 2012, pour une période de trois mois, une frégate en vue de lutter contre la piraterie dans le cadre de l’opération de l’Union européenne Atalanta. En République Démocratique du Congo, la Belgique continuera à tenir à disposition de l’opération de l’ONU MONUSCO un détachement C-130, entre autres en soutien dans le cadre de l’agenda électoral congolais.

Mathilde Perrin (stg), avec Belga

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