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Restructuration aux Éditions de l’Avenir: le personnel valide le protocole d’accord

Le protocole d’accord négocié par les représentants du personnel des Editions de l’Avenir a été validé mercredi à une large majorité, annonce le quotidien sur son site internet.

Dans le détail, 174 personnes ont voté pour la signature de la convention collective de travail, 25 contre, 7 se sont abstenues, auxquelles s’ajoute un vote nul. Un préaccord sur le volet social avait été conclu la semaine dernière entre les représentants syndicaux et la direction des Editions de L’Avenir.

Celui-ci porte sur des départs volontaires et des prépensions à 56 ans afin d’éviter les licenciements secs. Il prévoit le départ de 45 équivalents temps plein (ETP) pour l’ensemble des services, au lieu des 60 licenciements annoncés au départ. L’effectif de la rédaction devrait atteindre 134,34 ETP en 2019, soit une baisse de 31,74 ETP par rapport à la situation actuelle. « Mais la baisse réelle sera réduite à 21,74 ETP car 10 recrutements sont également prévus », selon le syndicat socialiste Setca.

Les syndicats ont également obtenu une garantie du volume d’emplois pendant deux ans. Les représentants du personnel, leurs permanents et la direction des Editions de l’Avenir avaient ensuite signé dans la nuit de lundi à mardi un préaccord sur le volet organisationnel du plan de restructuration.

« La convention sera signée lundi », annonce Didier Malempré, représentant CNE au conseil d’entreprise et délégué pour l’Association des Journalistes Professionnels (AJP). Cette signature marquera la fin de la phase d’information dans le cadre de la loi Renault. La deuxième phase se penchera sur l’organisation future de l’entreprise. « Les personnes qui souhaitent partir pourront se positionner à partir de ce jour-là. Sur le plan organisationnel, il reste encore du travail car l’identité de ceux qui quitteront l’entreprise n’est pas encore connue. Par ailleurs, le passage à un nouveau format (le demi-berlinois) dès le 18 décembre risque de provoquer une surcharge de travail pour les services informatique et infographie. » Les Editions de l’Avenir restent propriété de Nethys, filiale de l’intercommunale Enodia (ex-Publifin).

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