Jan Jambon © Belga

« Redessiner le plan du pays, à partir d’une page blanche », telle est l’ambition de Jambon pour la Belgique

Selon le ministre-président flamand Jan Jambon, la crise du coronavirus a montré une nouvelle fois que le structure de l’État belge « ne fonctionne plus ». Le pays doit être « redessiné » et cela doit se faire d’une « page blanche » et « depuis la Flandre et la Wallonie qui doivent être maîtres de toutes les compétences », a-t-il déclaré samedi dans son discours prononcé à Courtrai à la veille de la fête de la Communauté flamande du 11 juillet.

Jan Jambon a surtout voulu faire passer un message d’espoir. « Oui, la crise du coronavirus cette dernière année et demie a été une difficile épreuve. Mais « tout ira bien », a-t-il martelé une dizaine de fois.

Les chiffres de la vaccination en Flandre figurent dans le top européen et mondial, la Région a fait preuve d’une grande résilience et l’économie reprend. « La Flandre de demain sera meilleure que la Flandre de la crise du coronavirus », a-t-il déclaré. « Mon ambition pour la Flandre, mon ambition pour vous, c’est le top. Rien de moins. »

L’ambition flamande est peut-être grande, mais celle-ci est « inhibée » par la structure actuelle de l’État. Selon le chef du gouvernement flamand, cela est à nouveau devenu évident dans la gestion de la pandémie. Par exemple, les compétences dans le domaine de la santé sont tellement fragmentées que, selon Jan Jambon, ce n’est « pas faisable ». « C’est ma conviction la plus profonde. Il faut redessiner le plan de ce pays. Il faut partir d’une feuille blanche. Il faut partir de la Flandre et de la Wallonie, qui doivent être maîtres de toutes les compétences. Et en bons amis, en bons voisins, il faut nous mettre d’accord sur ce que nous voulons encore faire ensemble », a déclaré Jan Jambon.

Selon lui, cette refonte doit se faire au mieux « sur l’axe de la coopération entre la Flandre et la Wallonie ».

« Bruxelles et la Communauté germanophone doivent avoir leur propre statut ».

La Flandre « ne lâchera pas Bruxelles », a-t-il rappelé.

En attendant cette réforme, Jambon appelle déjà le gouvernement fédéral actuel à mener une « politique asymétrique », par exemple en ce qui concerne le marché du travail. « De cette manière, la politique fédérale peut être adaptée à la réalité flamande ».

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