Procès De Gelder – L’accusé, schizophrène paranoïde, était dément au moment des faits

(Belga) Kim De Gelder souffre de schizophrénie paranoïde et était dément au moment des faits, ont affirmé lundi les deux psychologues mandatés par sa défense. L’accusé représente toujours un danger pour lui-même et pour la société.

Durant plusieurs heures, Geert Hoornaert et Nathalie Laceur ont répondu point par point au rapport des experts-psychiatres désignés par la justice, s’étonnant que ce collège de cinq personnes aient rejeté toutes les explications menant au diagnostic de schizophrénie et n’aient retenu que le mobile de colère et vengeance pour expliquer le comportement de Kim De Gelder. Pour eux, tout, des hallucinations auditives aux voix que l’accusé dit avoir entendues, pointe pourtant vers la schizophrénie paranoïde. Ils ont réfuté l’idée que Kim De Gelder ait préparé minutieusement ses actes. « Les faits montrent un certain amateurisme. Il a laissé beaucoup de place à l’improvisation », a relevé Nathalie Laceur. « On remarque qu’il consacre beaucoup plus de temps à préparer sa fausse identité qu’à tuer. Il fait parfois preuve d’une naïveté confondante, quand il pense par exemple à choisir des lieux à plus de 15 km de chez lui. Croyait-il vraiment que des faits aussi terribles n’occasionneraient pas plus d’activité policière qu’un simple délit?  » Les deux psychologues concluent des divers éléments examinés que Kim De Gelder souffre de schizophrénie paranoïde, maladie qui l’a rendu dément au moment des faits et maintenant encore, et qu’il représente toujours un danger pour lui-même et la société. (PVO)

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