Georges Dallemagne © Belga

Ingérence étrangère: les Engagés demandent un point de contact à la Chambre

Les Engagés veulent permettre aux députés d’être informés en cas de dangers lors de leurs activités ou d’ingérence étrangère.

Les Engagés demandent à la Chambre de mettre sur pied un point de contact qui permettrait aux députés d’interroger la Sûreté de l’État sur les dangers que pourraient représenter certains volets de leurs activités, par exemple des voyages, des contacts ou des offres de services de certaines personnes, groupements ou gouvernements étrangers.

Au mois de mai, la Chambre a approuvé une proposition de résolution relative à la « lutte efficace et effective contre l’ingérence étrangère et la mise à mal de notre démocratie« . Ces dernières années, ce thème a pris une importance croissante dans le monde occidental: tentatives d’influence d’élections, utilisation de logiciels espions, ingérences de certains pays au Parlement européen, sans compter les conséquences de la guerre en Ukraine.  

Le texte, initié par Jasper Pillen (Open Vld) et Michel De Maegd (MR), contient diverses demandes qui concernent notamment le parlement fédéral. Il enjoint à ce titre à la Sûreté de l’État, en suivant l’exemple du briefing de sensibilisation organisé pour les parlementaires européens, d’informer également la Chambre et ses membres des dangers et des signaux d’ingérence.

Le point de contact suggéré par les Engagés concrétiserait cette demande. « L’idée n’est pas que la Sûreté de l’État dévoile des informations sensibles mais plutôt qu’elle puisse informer le député qui le souhaite si le contact, le voyage, l’offre de service proposés présentent un risque, et qu’elle fournisse un avis sur ce point », expliquent les députés Georges Dallemagne et Catherine Fonck, dans un courrier adressé à la présidente de la Chambre, Eliane Tillieux. Les deux députés centristes demandent que le texte soit discuté avec la Sûreté de l’État au sein de la commission parlementaire de suivi des comités P et R.

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