PC@Work s’attaque à la fracture numérique au sein de la Justice

(Belga) La ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open VLD) a donné jeudi au parquet de Turnhout le coup d’envoi du ‘PC@ Work’, un projet de grande envergure d’informatisation de la Justice. D’ici 2014, quelque 17.500 ordinateurs obsolètes de la Justice seront remplacés par de nouveaux. L’uniformisation des systèmes d’exploitation devrait rendre également le travail des collaborateurs plus efficace. 7,5 millions d’euros ont été dégagés pour ce projet.

La Justice accuse un important retard en matière de développement des TIC (technologies de l’information et de la communication). Les ordinateurs avec lesquels travaillent actuellement les fonctionnaires du ministère de la Justice et les membres du pouvoir judiciaire sont obsolètes depuis des années. Il existe de plus différents systèmes d’exploitation et de logiciels de bureautique, ce qui conduit souvent à une frustration du personnel qui réclame une uniformisation du système informatique. « Parfois, certains documents doivent être même complètement retapés », reconnaît la ministre de la Justice. « Il faut combler rapidement ce retard. A l’avenir, toutes les mises à jour seront effectuées depuis Bruxelles. De ce fait, chacun continuera à travailler avec le même logiciel. » Les nouveaux ordinateurs seront de plus portables, ce qui permettra de travailler à domicile. « Cela peut être très utile pour les magistrats qui sont de garde par exemple », a déclaré Lieve Vanermen, substitut du procureur de Turnhout. « Ils peuvent alors instantanément avoir accès à un dossier depuis leur maison. » Après des essais menés à Turnhout, à Charleroi et au parquet fédéral, le projet sera étendu dès septembre dans les autres parquets et tribunaux de première instance et à l’administration, puis ultérieurement aux prisons. Fin 2014, les 17.500 ordinateurs devront avoir été livrés. (360)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire